Elle était un des premiers sujets de l’école de Julie d’Angennes ; il y avait de la différence sans doute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y avait aussi de la distance entre Julie d’Angennes, duchesse de Montausier, et Françoise d’Aubigné, veuve Scarron ; mais les traditions de la cour, depuis François Ier, l’élévation et l’insolence des maîtresses avouées, l’élévation, l’insolence et la turbulence des bâtards avaient habitué à regarder les légitimations de ceux-ci comme à peu près équivalentes à la légitimité.
Ce n’est pas seulement la différence de deux écrivains qui nous occupe, mais celle de deux genres. […] Du symbole à l’allégorie il y a un peu ce rapport et cette différence de la musique à l’arithmétique. […] Surtout, à la différence des analystes français, ce sont des scrupuleux et des timides. […] Mais voici la différence. […] Notons cette différence.
Mais enfin, n’y a-t-il pas une différence ? […] La différence n’est pas seulement dans le degré d’intensité. […] Sans doute la différence entre la langue usuelle et la langue poétique tend à s’atténuer. […] Mais voici la différence essentielle, fondamentale qui sépare la poésie de la prose. […] Il résulte de cette différence dans la fin poursuivie des différences essentielles dans la forme du plan.
C’est donc dans les différences des sentiments qui animent les deux littératures qu’il faut chercher la raison des différences de leurs fortunes. […] Quelle différence y a-t-il entre un pauvre qui est gourmand ou sensuel et un pauvre qui est généreux ? […] La seule différence qu’il y ait entre lui et nous n’est-elle pas tout à l’avantage du bon chevalier ? […] De là la différence si tranchée qui sépare les deux parties du Don Quichotte, différence qui pourtant n’a pas créé de contradiction. […] Mais que la différence est grande entre les effets de cet amour sur les deux poètes !
Nobles, bourgeois, ou vilains, il n’y a guère de différence entre les classes ; l’égalité intellectuelle est aussi réelle que l’inégalité sociale ; savoir le latin, savoir écrire, savoir lire, sont choses rares, et qui trahissent quelque relation ou caractère clérical.