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402. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 448-452

Tel Jupiter, du haut de la voûte azurée, Fait part de sa puissance aux Dieux de l’Empirée : Pouvant d’un seul regard éclairer l’Univers, Il cede à d’autres mains le Char de la lumiere, Qui doit, dans sa carriere, Féconder de ses feux & la terre & les mers.

403. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre IV. Des Sujets de Tableaux. »

Euphranor peignit les douze dieux, Thésée donnant des lois, et les batailles de Cadmée, de Leuctres et de Mantinée.

404. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

N’objectez pas que les dieux helléniques sont blancs et que la Vénus de Praxitèle n’a pas des formes hottentotes. […] Ils ne crurent pas pouvoir rejeter les dieux de l’hellénisme sans se livrer à un carnage de chefs-d’œuvre. […] Dans la campagne, les païens sont plus méchants : ils se défendent et défendent les images de leur dieux. […] Il admettait parfaitement les dieux de l’Olympe, et M.  […] M. de Pomairols avait su faire sa part au dieu Pan, lui réserver son petit domaine.

405. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

— que « les dieux, gracieusement, nous donnent pour rien tel premiers vers », laissant à notre industrie le soin de « façonner le second ». Paul Valéry, m’écrit Fagus, croit à l’inspiration, au vers initial jeté comme un coup de dés par le hasard des dieux. Les dieux ne nous donnent rien. on leur arrache…. etc : pourquoi fallait-il qu’elle se laissât saisir ? […] S’il l’arrache aux dieux, c’est donc que les dieux la lui ont montrée. […] Les dieux ne nous donnent ni le second ni le premier.

406. (1923) Paul Valéry

Tu lui serais un dieu. » Hugo avait su exprimer dans Notre-Dame la rivalité sociale de l’architecture et des lettres ; Valéry songerait à une rivalité technique du monument et de la page. […] Fin suprême, étincellement Qui par les monstres et les dieux, Proclame universellement Les grands actes qui sont aux Cieux ! […] Où sont les chaînes et où est le dieu ? […] Dieux ! […] … Je renouvelle en moi mes énigmes, mes dieux, Mes pas interrompus de paroles aux cieux.

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