Si l’on étudie les causes qui ont amené au siècle dernier la Révolution française, on rencontre parmi les plus puissantes l’influence des écrivains. […] De plus, le peuple de France, par instinct peut-être ou grâce à l’éducation que lui ont donnée les événements, témoigne de nos jours une préférence visible pour l’idéal fraternel et humain qui fut dressé, comme un phare éblouissant, par nos penseurs et nos hommes d’action du siècle dernier. […] En 1830 et en 1848, cette large sympathie embrassant tous les peuples du monde a jailli de nouveau de son cœur, comme un pacifique jet de flamme, et dans ces dernières années, après avoir couvé sous la cendre de nos désastres de 1870, elle reparaît en flambées puissantes et vainement comprimées. […] Les droits électoraux, réservés aux plus riches, sont étendus à tous les citoyens ; un second et un troisième essai de république, une première et une seconde explosion de socialisme menacent les derniers privilèges des classes dirigeantes. […] En ces cas-là, elle peut créer des poètes et des orateurs comme des héros ; elle peut, dans un accès de fièvre et d’enthousiasme, faire jaillir du cœur d’un poète de rencontre un de ces chants vibrants où frémit l’âme d’un peuple prêt aux derniers sacrifices ; elle peut inspirer à un capitaine quelqu’une de ces harangues ou proclamations qui semblent sonner la charge.

Il y a dans les derniers volumes qu’il vient de publier tels détails que nous n’oserions citer ici ni pour le fond ni pour la forme, et pour lesquels le fond et la forme font équation d’ignobilité. […] Enfin, un jour qui n’est peut-être pas si loin, Richelieu essuiera sa dernière injure. […] Pour Richelieu, ce grand malheureux que nul n’oserait plaindre, l’amertume des derniers jours fut aussi grande que celle des premiers. […] Comme penseur historique, n’avons-nous pas son dernier mot, le mot transparent à travers lequel on voit le fond dans sa pensée : « Robespierre est un grand citoyen !  […] pourrira avant de mûrir, et qui unit aujourd’hui, dans une histoire criminellement innocente, les enfantillages à tous les sophismes et l’enthousiasme d’un Eliacim des Fêtes de la Fédération aux atrocités impies d’un Jacobin des derniers temps !

Je ne saurais mieux finir que par ces paroles qui sont presque les dernières du livre : « Mon Dieu ! […] Ainsi jusqu’à l’année dernière, nous n’avions qu’à nous louer l’un de l’autre. […] Il pressentait bien de quoi le comte était mécontent depuis l’année dernière. […] parce que si ignorant, si peu vibrant qu’il soit, il possède le bon sens qui lui seul prononce en dernier ressort. […] Le jugement dernier, à supposer que l’Éternel y fasse une place à l’interrogatoire des témoins, sera un tissu d’iniquités.

La morale de l’histoire paraît être qu’il ne faut point attendre au dernier moment pour se convertir. […] La scène se passe aux derniers jours du monde. […] Les derniers hommes la regardent avec ravissement et s’écrient tous ensemble : « Beau !  […] L’Odéon a repris mardi dernier la Vie de bohème. […] S’ils étaient vraiment des gens du siècle dernier, ils se seraient donnés l’un à l’autre dès le premier jour.

Elle l’envoie porter ses dernière propositions. […] Nous avons vu, l’an dernier, un confrère de Gilles. […] … J’arrive au dernier acte. […] Attendre davantage serait du dernier des nigauds. […] Montmorin est, au premier acte, tel qu’il sera au dernier.