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464. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 459

Elle est pardonnable & utile, lorsqu’elle attaque des défauts ou des abus réels, en respectant les loix de la bienséance, & en annonçant sur-tout plus de zele que de malignité.

465. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 63

Lambert de se recopier & de tomber en contradiction avec lui-même, défaut ordinaire aux longues compilations.

466. (1907) Propos littéraires. Quatrième série

Ernest-Charles ne s’est ni privé de cet attrait, ni débarrassé de ce défaut. […] Il a un autre beau défaut, qui est l’imagination, une merveilleuse imagination. […] Ces défauts de M.  […] Fogazzaro n’est pas sans défaut. […] Le défaut, le beau défaut que tout le monde envie à M. 

467. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Hardy a tous les défauts de son temps ; la plupart de ses pièces sont grossières, indécentes même, pourtant elles affectent la morale. […] Il produisit beaucoup, et ses œuvres dramatiques, bien qu’entachées de grands défauts, ne manquent pas de valeur. […] Le théâtre des siècles de Louis XIV et de Louis XV, s’il avait ses défauts, avait aussi de grandes qualités. […] Sans doute on peut reprocher à ce père du théâtre plus d’un défaut. […] Gilbert, comme auteur dramatique, a des qualités et des défauts.

468. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »

Or de quel intérêt n’est-il pas de ne se point tromper sur l’esprit de son pays, et, par exemple, pour caresser un de ses défauts passagers, de ne pas risquer de soulever quelque jour contre soi ses qualités qu’on aura un moment surprises ? […] Vous n’appellerez pas l’esprit français, l’esprit de certaines époques où soit à la suite de conquêtes, soit par les fautes d’un mauvais gouvernement, la France a copié, avec l’ardeur qui lui est propre, tantôt les défauts du peuple conquis, tantôt ceux de la nation étrangère dont elle subissait l’influence. […] En France, tout ce qui n’est pas une connaissance intéressant le plus grand nombre, ou, une règle de conduite pour quiconque a la bonne volonté, risque fort de n’être qu’une superfluité et un défaut. […] A défaut d’une définition précise et directe, l’esprit français se caractériserait suffisamment par la nature même de la langue française, par sa constitution, par ses qualités, qui, entre toutes les langues littéraires modernes, la rendent la plus propre à exprimer des idées générales.

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