Elles nous découvriront à la fois cette part de sincérité et d’artifice qui existe chez tant d’écrivains, chez la femme qui tient une plume, plus encore que chez l’homme ! […] Pourquoi prendrions-nous soin de disposer un voile, quand l’intéressée elle-même découvre avec une pareille franchise son âme réellement mise à nu ? […] Et je crois que notre auteur en a découvert une qui pourrait faire envie à M. d’Annunzio lui-même. […] Il suffit qu’elle découvre le point de contact entre cette sensibilité et son véritable objet. […] Ils n’aboutiraient qu’à découvrir au grand jour les sentiments de rivalité dont tendent à se défendre tous leurs efforts apparents.
Si ce n’est pas cela, je ne puis le découvrir. […] LXXVII Il était grand en effet, la grandeur était son nom : grand, parce qu’il s’était soustrait aux efféminations féroces d’une révolution qui ne savait que vociférer et tuer ; grand, parce qu’il cherchait Dieu dans les ruines, comme le prophète soufflant sur le charbon mal éteint pour y rallumer l’étincelle à la lueur de laquelle il devait découvrir et lire le nom de l’Incréé ; grand, parce qu’il était triste comme Job après la visite de ses amis. Il avait découvert que le fond de la vie est la tristesse, que le génie vrai est la mélancolie, fille et sœur de la résignation.
Racine conçoit toutes les émotions, tous les états passifs comme mobiles, et principes d’activité ; il les exprime justement sous l’aspect où leur force d’impulsion ou d’inhibition se découvre le plus fortement : l’objet est toujours une résolution à prendre, qui est prise, rejetée, reprise, autant de fois que s’exercent l’impulsion ou l’inhibition, jusqu’à ce qu’une secousse plus forte amène l’action définitive. […] Par Joad, le pieux poète nous découvre tous les crimes du fanatisme et leur source profonde. […] Et, pour doubler l’audace de la peinture, imaginez que ce prophète découvre les crimes futurs de Joas, et risque de rendre odieux le personnage sympathique : faute insigne pour un dramaturge adroit, trait admirable de vérité profonde et de large poésie, qui jette soudainement une vive lumière sur la sinistre histoire de Juda, et sur le triste, le pauvre fond de notre humanité.
De même que Bossuet trouvait dans sa croyance passionnée à la tradition de l’Église, la sagacité historique qui en aperçoit l’enchaînement sous la mobilité et sous les contradictions des grands corps qui la perpétuent, le sens du moraliste qui découvre au fond des cœurs les causes de la longue obéissance des peuples, l’intelligence qui comprend les grands orthodoxes, et je ne sais quelle amitié, à travers les siècles, qui fait de lui leur frère d’armes dans leurs luttes théologiques ; de même la prévention de Saint-Simon pour une monarchie absolue appuyée sur la noblesse, lui inspira une pénétration impitoyable pour découvrir les vices de la monarchie absolue remplaçant par des roturiers la noblesse disgraciée. […] Leur feu n’est point cette ardeur fébrile du cerveau qui précipite les pensées, c’est l’émotion qui croît à mesure que la vérité se découvre.
Et combien, profanes comme moi, l’aiment comme je l’aime, pour les sentiments nouveaux qu’il découvre, pour les îlots de belles idées que déchaînent ses harmonies comme des baguettes enchantées, pour toutes les révélations de son art souverain, — pour les grandioses souvenirs qu’il laisse à jamais derrière lui ! […] Il découvre la philosophie de Schopenhauer et la musique de Wagner à Berlin. Il fait ses études à Berlin où il découvre Wagner et la philosophie de Schopenhauer.