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642. (1892) Sur Goethe : études critiques de littérature allemande

Lorsque Marguerite demande à Faust s’il croit en Dieu : « Si j’y crois ?  […] Croire ! croire ! Seigneur, je crois ! […] Je voudrais le croire.

643. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328

Qui croire sur le compte de ce zélé défenseur de la bulle ? […] Le légat crut n’avoir fait que son devoir. […] Qui sçait mieux que moi ce que je crois ou ne crois pas, & à qui doit-on s’en rapporter là-dessus plutôt qu’à moi-même ? […] Cette ironie blessa Rossi plus qu’on ne sçauroit croire. […] « Je ferois, lui dit-il, cent fois plus impie que vous ne le croyez, qu’on n’en croira pas les appellans plus catholiques…..

644. (1884) La légende du Parnasse contemporain

Quant au public, il se laissait aller à croire ce qu’on lui disait. […] Quatre ou cinq années, je crois. […] se croyaient des poètes. […] J’ai cru avoir le crâne fracassé ; mais ce n’est pas tout. […] Mais eux-mêmes croiront-ils encore ?

645. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Je ne le crois pas. […] Il croyait frapper sur l’Église, et, le malheureux, c’est sur lui-même qu’il frappait. […] Pour mon compte aussi je crois qu’il en avait l’étoffe, mais rarement il en eut l’emploi. […] Le croirait-on, si on ne tenait sous la main tous ses Salons ? […] Enfin, tout à fait dans ces derniers temps (1874, je crois), un professeur de littérature, M. 

646. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422

Je vois ou crois voir tout un flot de fantassins et de cavaliers, fumée et poussière, et briller les épées comme les éclairs dans la nue. […] Une telle misère lui ronge le cœur que peut-être, en la voyant, tu n’en crois pas tes yeux. […] Qu’il nous suffise de signaler cette science de structure et d’harmonie dans les strophes de Leopardi, en réponse à ceux qui croiraient encore qu’il a dédaigné la rime. […] Il croyait que là seulement l’homme avait eu une vue simple des choses, un déploiement heureux et naturel de ses facultés. […] Leopardi, qui ne croyait plus à Dieu, se mit à croire d’autant plus tendrement et pieusement à l’amitié dans tous ses sacrifices et ses délicatesses.

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