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589. (1929) Les livres du Temps. Deuxième série pp. 2-509

Croyez-vous qu’il exagère ? […] Il croit que cette polémique a révélé à M.  […] Mais puisqu’il ne le nomme point, on peut croire que M.  […] Voilà, je crois, ce qu’a voulu dire M.  […] Mais tout en faisant amende honorable, il croyait encore à sa mission.

590. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXIV » pp. 141-143

Il a parlé à Michelet avec autorité, en homme que la calomnie n’a pas épargné et qui ne s’en étonne plus ; il a parlé de Quinet convenablement, et le jugement qu’il a porté des jésuites est, je crois, celui que l’histoire enregistrera. […] Je ne sais si, en écrivant leur histoire, il y lira, pour moralité, le sort qui attend tout homme éloquent, généreux, naïf, qui se croit plus fin que les violents et qui s’expose à l’occasion à être croqué par eux. […] Il y a une tragédie, le Vieux Consul (un Marius, je crois), dont on veut faire le Cid d’un nouveau petit Corneille : celui-ci serait, cette fois, un M. […] L'auteur a cru rajeunir l’éternel don Juan, le maréchal de Richelieu, le Valmont des Liaisons dangereuses, le roué de la Régence, en le transportant sous cette latitude.

591. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »

Le Jansénisme en France n’est plus à la mode ; mais, pour paraître plus honnête homme et pour passer pour spirituel, il n’est pas fâché qu’on le croie janséniste. […] Il voudrait bien qu’on le crut propre à rendre service, mais il n’a ni la volonté ni le pouvoir de le faire ; c’est encore beaucoup pour lui que de se soutenir. […] 98» Et voilà pourtant comme se trompent ceux qui se croient fins et qui s’en tiennent au dehors. […]  » Les lettres que nous avons sous les yeux sont une de ces correspondances qui, le croirait-on ? […] Il va rendre compte, dans ses lettres à M. de Préfontaine, du mal et du mieux, de la guérison que d’abord on croyait complète et des rechutes, de tout ce dont il est le témoin.

592. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Elle dédia sa commedia bellissima à la reine Anne d’Autriche, qui lui fit cadeau, en retour, de pendants d’oreilles en diamants valant bien trois cents pistoles, si nous en croyons Loret. […] Et, au dénouement de la Fronde, la veille du jour (21 octobre 1652) où le jeune roi va rentrer dans sa capitale, la duchesse d’Orléans, si l’on en croit Retz, a recours aux mêmes souvenirs du théâtre italien pour caractériser la ridicule attitude du duc d’Orléans. […] Madame reprit la parole : “Il ne vous l’a que trop dit, mais vous ne l’avez pas cru.” […] « Il croyait que je lui allais disputer cette thèse. […] — Je le crois, Monsieur, lui dis-je. — L’armée d’Espagne ne s’avancera-t-elle pas, si je le veux ?

593. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Raphaël, pages de la vingtième année, par M. de Lamartine. » pp. 63-78

Il est vrai que M. de Lamartine, dans son ivresse de succès, a pu croire qu’un tel lendemain n’arriverait jamais pour lui. […] Trente ans après, avec cette même Elvire changée en Julie, voilà qu’il peut croire qu’il enlève encore une fois toute la jeunesse. […] Oui, en partie ; il y a des instants où l’on croit voir et entendre cette charmante et délicate créature. […] Il a essayé de combiner ce qu’il croyait devoir à la mémoire d’Elvire, et ce qu’il devait à l’intérêt actuel du roman. […] C’est surtout dans les conversations des deux amants sur le lac, dans ces dissertations à perte de vue sur Dieu, sur l’infini, que je crois sentir l’invasion de ce que j’appelle la fable et le système.

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