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513. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — I — Ibels, André (1872-1932) »

. — Critiques sentimentales (1898). […] [La Critique (5 avril 1896).]

514. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 261

On fait cas de sa Traduction de Denis d’Halicarnasse, & d’un Essai critique sur les Ouvrages de M. […] Cela pouvoit être ; mais cette critique ne doit pas nuire au mérite de ses Ouvrages, qui sont d’une utilité reconnue.

515. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 118

On lui attribue un petit Roman, intitulé, Mémoires Turcs, Ouvrage trop libre, mais plein d’intérêt, & dont la seconde Partie renferme une excellente critique de nos mœurs. […] T. où, sous le voile d’une ironie piquante & bien soutenue, il fait la critique du luxe impertinent des Laïs de la Capitale.

516. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Le peuple, c’est pour longtemps encore surtout la bourgeoisie ; elle triomphe, elle s’affirme partout, jusque dans sa critique négative. […] Même en dehors de la critique, il serait utile de montrer ce que la morale des Miracles a de positif et de neuf. […] — À remarquer toutefois l’attitude de Boileau, non comme homme, mais comme critique officiel. […] Elle a deux forces agissantes : d’une part la raison elle-même, qui critique, qui détruit, par une espèce de suicide ; la raison réduite à la sécheresse matérialiste ; et d’autre part le sentiment, élément nouveau, positif, qui annonce l’avenir. […] On a dit (dans une intention de critique) que l’Émile est le roman de l’éducation, comme le Contrat social est le roman de la société humaine ; romans ?

517. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres inédites de P. de Ronsard, recueillies et publiées par M. Prosper Blanchemain, 1 vol. petit in-8°, Paris, Auguste Aubry, 1856. Étude sur Ronsard, considéré comme imitateur d’Homère et de Pindare, par M. Eugène Gandar, ancien membre de l’École française d’Athènes, 1 vol. in-8°, Metz, 1854. — I » pp. 57-75

Qu’on veuille se reporter en 1827, au moment où la curiosité critique se dirigeait dans tous les sens, non point par un esprit de simple étude et de connaissance impartiale, mais avec un désir de conquête, d’appropriation, et une honorable avidité de s’enrichir au profit de l’art et, s’il se pouvait, de la création moderne. […] Or, en ces mêmes années, étudiant de mon côté le xvie  siècle français et notre ancienne poésie à un point de vue critique, je ne fus pas longtemps à m’apercevoir d’un certain rapport entre ce qu’on avait voulu alors et ce qu’on désirait dans le présent. […] Les critiques étrangers romantiques sont donc sévères à Ronsard et à l’esprit même de sa tentative, en tant que revenant sans discrétion à l’Antiquité : de sorte qu’en se chargeant de défendre et de maintenir ce brave poète, on a à la fois affaire et aux classiques français qui ne veulent pas reconnaître en lui leur grand-père, et aux plus éclairés des romantiques étrangers qui le traitent comme le premier en date de nos classiques. […] Mais dans ces considérations générales où l’on opère sur des siècles et des âges tout entiers, et où la critique parcourt à vol d’oiseau d’immenses espaces, on oublie trop un point essentiel, c’est que le poète vient à une heure précise et à un moment. […] L’année suivante (1553), le docte Muret jugea à propos de commenter ce recueil de sonnets ; il voulait venger Ronsard contre la critique des ignorants, contre l’arrogance, disait-il, de ces acrêtés mignons dont « l’un le reprenait de se trop louer, l’autre d’écrire trop obscurément ; l’autre d’être trop audacieux à faire de nouveaux mots ».

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