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279. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Note préliminaire » pp. 5-6

C’est d’ailleurs un signe de confiance dans la situation, et il ne craint pas de le donner.

280. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Or je crains que M.  […] Je crains même qu’il ne les porte fort légèrement et qu’il ne soit enclin à allonger, en se jouant, de bons coups de griffe. […] — Je le crains. » Informations prises, M.  […] Anatole France est trop parnassien pour qu’on ait à craindre avec lui les diarrhées oratoires. […] Je crains fort que la supposition ne soit pas une hypothèse en l’air.

281. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 175-177

Nous userons de la même liberté à son égard, & nous ne craindrons pas de dire qu’il auroit dû laisser aux autres Ecrivains le soin de parler de lui.

282. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

« Ô vieillard, ajoute-t-elle, comment, au milieu du vaste incendie qui dévore ces contrées, êtes-vous en paix dans cet asile, sans craindre la guerre et ses fureurs ? […] Je ne désire ni les sceptres ni les trésors ; les soucis de l’ambition ou de l’avarice n’habitent point dans mon âme ; une onde pure me désaltère, et je ne crains point qu’une main perfide y mêle des poisons ; mes brebis, mon jardin, fournissent à ma table frugale des mets qui ne me coûtent que des soins. […] Je ne te demande point de grâce pour un corps qui bientôt n’a plus rien à craindre de tes coups ; mais aie pitié de mon âme. […] Ce pape, dont il espérait plus que de Sixte-Quint, trompa encore ses espérances ; il fut logé pauvrement mais amicalement chez son fidèle Constantin, qui était de retour à Rome ; il craignait même d’importuner cet ami. […] Au moment où la voiture du cardinal montait la rampe rapide de Saint-Onufrio, un orage de foudre, de grêle et de pluie éclatait sur la ville et fit craindre aux religieux que les mules épouvantées ne précipitassent la voiture sur la pente escarpée de la colline.

283. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

Il voulut me faire mettre à table avec lui, mais je le priai de m’excuser, attendu que, vivant de peu depuis ma maladie, je craignais d’abuser, pour ma santé, de l’excellence de ses mets ; que j’aurais plus de temps, en ne mangeant pas, pour répondre à ses questions. […] « Cependant je crus que le maître de la poste me rendrait ma selle à force de douces paroles, et je ne craignais rien avec mon excellente arquebuse et ma cotte de mailles, monté sur mon bon cheval, que je savais assez bien manier. […] Alors, précipitant mes pas, parce que je craignais quelque embuscade encore, et me voyant à portée de mon logement, je me mis à crier : Aux armes ! […] Je ne crains point son épée, j’en ai une aussi bonne que la sienne ; je suis Florentin comme lui, et ma famille vaut mieux que celle dont il sort. […] Si Votre Excellence avait quelque connaissance de l’art, elle ne craindrait rien pour cette tête, mais pour le pied droit du Persée, qui est si éloigné de l’autre, et vers lequel la matière aura plus de peine à parvenir.

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