Ils n’ont pas fait attention, d’une part, que ce n’est pas lorsque les castes anciennes n’ont plus d’objet que l’on peut créer des castes nouvelles : les castes maintenant n’ont rien à conserver.
Il doit prendre garde que la peinture, trop complaisamment poussée, d’un sentiment mauvais, d’un vice, d’une faute, ne fasse oublier au lecteur la perversité du sentiment ou de l’acte ; il faut qu’il mesure le danger de l’exemple qu’il crée lui-même, et que, par une habileté dont le public ne s’apercevra peut-être pas, sans le dire le plus souvent, il laisse aux manifestations de la volonté humaine leur caractère de liberté, de mérite ou de démérite.
Le déplacement de la césure peut, sans démembrer le vers, créer des rythmes nouveaux.
Corneille et Racine ont fait des discours admirables, et n’ont pas créé un seul personnage tout à fait vivant.
Les deux bras levés vers le Ventoux qui dominait la scène de sa cime gigantesque, ils jurèrent de relever leur langue maternelle, de faire revivre les bonnes traditions nationales et de créer en Provence une école littéraire nouvelle. […] Sénèque l’avait créé à Rome, ce genre fatal ; au dix-septième siècle, c’est Ledesma qui le retrouve, et on le nomme le Conceptisme. […] Nous rirons de notre caricature, et nous bénirons cet amour conjugal pour une femme du Nord qui créa le type admirable de sa Rosalie, si sévère et si injuste pour nous. […] Fort heureusement, Bataille ne s’illusionnait pas sur la valeur de ce premier essai : il savait trop quelle force latente il y avait en lui, pour croire qu’il avait créé un chef-d’œuvre. […] À quoi bon, dira-t-on, ce système nouveau hérissé de difficultés qui crée « un vers plan, monotone ?