Il n’avait pas fallu moins d’une dizaine de pages pour faire comprendre cette machine compliquée, qui figurait, je crois, la cour du roi de Siam. […] Il était naturel que Notre-Dame de Paris et sa cour des Miracles préparassent la voie au succès des Mystères de Paris, où Victor Hugo, quand il écrivit les dernières parties des Misérables, n’a fait que reprendre son bien. […] Mme Arnoux lui ayant dit qu’elle admirait les orateurs, il n’entreprend pas, lui qui a vingt ans, de lui démontrer qu’on peut avoir, à son âge, auprès d’une femme, des raisons d’être préféré à Berryer, à M. de Montalembert, mais « il se voyait dans une cour d’assises, puis à la Chambre devenu un héros oratoire pour elle ». […] Son seul contact avec les planches se fit par le Candidat, joué au Vaudeville en 1874, et qui dut être retiré après la troisième représentation. « Les bourgeois de Rouen, y compris mon frère, m’ont parlé de la chute du Candidat à voix basse et d’un air contrit, comme si j’avais passé en cour d’assises pour accusation de faux. […] Ainsi, en 1825, deux vitriers badigeonnèrent le vestibule ; en 1827, une portion du toit, tombant dans la cour, faillit tuer un homme.
Il jouait à la balle dans une cour de séminaire et quelqu’un demanda : « Si nous apprenions que c’est maintenant le jugement dernier, que ferions-nous ? […] Puis l’aventure romanesque de Meaulnes vient du dedans et non du dehors, est donnée par l’effet de l’imagination naturelle, non par un accident comme celui qui engage Vignerte dans une cour d’Allemagne ou le capitaine de Saint-Avit dans le couloir de rochers au bout duquel il y a l’Atlantide.
Petit gentilhomme de forte sève bourguignonne, né sur cette terre légère du vin où les cœurs sont naturellement joyeux, il avait sept ans, quand une bohémienne qu’il rencontra sur un chemin lui dit sa bonne aventure ; « Tuseras aimé des femmes ; tu iras à la cour ; une belle étoile luira sur toi. » Cette destinée s’accomplit de point en point ; Denon alla tout jeune chercher fortune à Paris. […] La bohémienne lui avait prédit l’amitié des femmes et les faveurs de la cour. […] Ses causeries aimables font revivre tour à tour la cour de Louis XV et le Comité de salut public.
Oui, on eût cru, à certains soirs, être dans une de ces églises au cinquième, ou au fond d’une cour, où la manne d’une religion nouvelle est communiquée à des adeptes qui doivent, pour entrer, montrer patte blanche ; la patte blanche là c’était un poème ou la présentation par un accueilli déjà depuis quelque temps. […] C’était Cour Saint-François, presque Cour des Miracles. […] Je le revis souvent Cour Saint-François. […] Le seul De Coster avait écrit là-bas, au milieu d’académiques patoisements, bouffons, comme si de beaux esprits de canton avaient pratiqué la littérature française, ou qu’à la cour de Soulouque le petit nègre eût brillé dans les cérémonies officielles. […] Le poète dit avoir écrit, loin des foules, là où l’inspiration le prit, où le désir de traduire une allure jolie de vie rustique s’est imposé en lui, soit qu’il vaguât dans une cour de ferme, qu’au cours d’une flânerie il se soit arrêté, dans quelque bouchon, à goûter ce petit vin blanc perfide et follet, dont il écrivit qu’il est dur au pauvre monde, et que, sous son air très doux, « il vous mène tambour battant voir du paysage ».
Qu’il aille parmi son peuple bien loin faire sa cour à quelque jeune fille grecque ; mais qu’à nous la virginité et la maison de nos parents soient toujours chères !