C’était un bataillard, qui aimait pour eux-mêmes les coups qu’on donne et qu’on reçoit. […] (Il lui donne des coups de poignard.) […] (Tout en repoussant l’image, elle aperçoit tout à coup la figure réelle qui traverse la chambre à coucher. […] C’est quelque chose, à coup sur, c’est beaucoup. […] Naturellement, ce coup inattendu causa quelque éclat dans Weimar.
Pour un peu de bonheur, il faudrait renoncer à savoir et dépouiller du même coup le dernier vestige de notre dignité ! […] La réflexion, survenant après coup, a bientôt fait d’en dissiper les images chimériques. […] Les arguments qui la soutiennent ne sont pas ceux qui la prouvent ; inventés après coup pour les besoins de la cause, et parce que l’esprit de l’homme, qui cherche l’harmonie, ne s’arrête que dans l’unité, ils ne sauraient en fonder la certitude. […] Il se pourrait donc que le même christianisme qui porta jadis au inonde ancien le coup suprême, travaille également à saper les civilisations dont il fut le premier maître, et qu’après l’avoir édifié, il prépare la dissolution du monde moderne. […] Du même coup, néanmoins, nous perdions un ascendant jusqu’alors incontesté.
Dumas fils de s’y être engagé si franchement ; félicitons-le surtout d’y avoir débuté par trois coups de maître. […] Pour clore sa brochure, c’est à ses confrères qu’il distribue des coups de boutoir ; et la littérature actuelle, prise en masse, ressent les derniers effets de cette éducation — ébauchée au contact des moins nobles échantillons du règne animal. […] Il a rajeuni de moitié les personnages qu’il empruntait à Balzac, persuadé qu’il rajeunissait du même coup son idée. — Cet escamotage ne lui a pas réussi. […] Nier cela, n’est-ce pas dénier du même coup aux chefs-d’œuvre du génie moderne, qui réfléchissent dans leur sublimité un peu chaotique la maladie universelle de notre temps, tout lien de parenté avec la révolution ? […] On conçoit tout ce qu’a d’innocent et de puéril cette petite guerre faite, dans un style plus mesuré que chevaleresque, à coups de vulgaires histoires et de contes inoffensifs. — À ne considérer que cette face de son talent, M.
Instantanément elle avait rejeté le corps en arrière, faisant jaillir du même coup la perception fictive, hallucinatoire, qui pouvait le mieux provoquer et expliquer le mouvement en apparence injustifié. […] Il n’est pas démontré que l’enfant qui s’est cogné à une table, et qui lui rend le coup reçu d’elle, voie en elle une personne. […] L’escrimeux qui voit arriver sur lui la pointe de son adversaire sait bien que c’est le mouvement de la pointe qui a entraîné l’épée, l’épée qui a tiré avec elle le bras, le bras qui a allongé le corps en s’allongeant lui-même : on ne se fend comme il faut, et l’on ne sait porter un coup droit, que du jour où l’on sent ainsi les choses. […] Qu’un guerrier soit tué ou blessé d’un coup de lance, c’est qu’il n’était pas en état de parer, c’est qu’on avait jeté sur lui un sort : il n’y a pas de hasard 9. […] Car s’il se représentait la possibilité de dessiner un discours sur une feuille de papier, il tiendrait le principe d’une écriture alphabétique ou plus généralement phonétique ; il serait arrivé, du premier coup, au point qui n’a pu être atteint chez les civilisés que par les efforts longtemps accumulés d’un grand nombre d’hommes supérieurs.
C’est avec surprise et presque avec une sorte de stupeur que, dans certains vers où vous vous voyez tout d’un coup en présence de vous-même, vous reconnaissez vos sentiments les plus personnels, vos pensées les plus intimes : vous sentez vous échapper la propriété de ce que vous jugiez le plus vôtre. […] L’effroi sacré est propre à l’homme ; la bête ignore cette crainte. » … Après un long acharnement d’étude, lorsqu’une tête humaine croit enfin s’être remplie de quelques réalités, qu’à grands frais elle croit avoir obtenu un résultat quelconque, elle se sent tout à coup « vidée par quelqu’un d’inconnu » ; à mesure que la science verse en nous quelque vérité nouvelle, le mystère infini « boit la pensée112 ». […] Le cheval doit être manichéen : Arima ne lui fait du mal, Ormus du bien ; Tout le jour, sous le fouet il est comme une cible ; Il sent derrière lui l’affreux maître invisible, Le démon inconnu qui l’accable de coups ; Le soir, il voit un être empressé, bon et doux, Qui lui donne à manger et qui lui donne à boire, Met de la paille fraîche en sa litière noire, Et tâche d’effacer le mal par le calmant, Et le rude travail par le repos clément ; Quelqu’un le persécute, hélas ! […] Puis le vol reprend, reprend sans cesse, et il semble qu’il ne s’arrêtera jamais : chaque vers a la rapidité d’un coup d’aile, l’éblouissement d’une vision. […] Et qui donne à regret à cette race humaine Un peu de pain pour tant de labeur et de peine ; Des cités durs, éclos sur ces sillons ingrats ; la charité, la paix, la foi, sœurs vénérables L’orgueil chez les puissants et chez les misérables : La haine au cœur de tous Frappant sur les meilleurs des coups mystérieux Sur tous les hauts sommets, les brumes répandues, Deux vierges, la justice et la pudeur, vendues ; Toutes les passions engendrant tous les maux ; Là le désert torride, ici les froids polaires Des océans émus de subites colères Pleins de mâts frissonnants qui sombrent dans la nuit ; Des continents couverts de fumée et de bruit.