Il quitta Paris durant des années, et se voua en province, parmi les siens, à ce qu’il considérait comme de pieux devoirs.
Il les considère le plus souvent alors comme les expressions vivantes d’une classe plus ou moins nombreuse, comme les organes d’une clameur plus ou moins générale.
La morale de Cicéron a pour but principal l’effet que l’on doit produire sur les autres ; celle de Sénèque, le travail qu’on peut opérer sur soi : l’un cherche une honorable puissance, l’autre un asile contre la douleur ; l’un veut animer la vertu, l’autre combattre le crime ; l’un ne considère l’homme que dans ses rapports avec les intérêts de son pays ; l’autre, qui n’avait plus de patrie, s’occupe des relations privées.
L’importance des devoirs est bien mieux classée chez les modernes ; les relations avec ses semblables y tiennent le premier rang ; ce qui nous concerne nous-mêmes mérite surtout d’être considéré, relativement à l’influence que nous pouvons avoir sur la destinée des autres.
Le roi, de son côté, devant se considérer, à quelques égards, comme le dispensateur de la gloire, comme le représentant de l’opinion, ne pouvait récompenser qu’en flattant, punir qu’en dégradant.