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465. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lefèvre, André (1834-1904) »

C’est une tentative intéressante qui mériterait une étude à part ; mais, quoi qu’il en soit de sa valeur, elle est en avance ou en retard sur l’époque, elle ne traduit pas exactement l’état de la conscience contemporaine.

466. (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…

Evangélique ou naturelle, il lui offre l’abri de la conscience ; il la veut intérieure et non extérieure à l’homme. […] Ils mènent l’humanité et parfois les plus libres consciences. […] Inconsciemment soumis à l’habitude et au pouvoir des mots, nous ne sommes point hors de servitude. » Nous devrons nous défier encore de nos instincts, même s’ils nous « poussent vaguement à faire œuvre de bien, de bonté et de justice » ; l’instinct n’est pas la conscience ; c’est à la conscience et non à l’instinct que nous devons obéir. […] Le monde est une forêt de différences ; connaître le monde, c’est savoir qu’il n’y a pas d’identités formelles, principe évident et qui se réalise parfaitement dans l’homme puisque la conscience d’être n’est que la conscience d’être différent. […] Ghil, s’il procède à un examen de conscience, ne conviendrait-il pas, à cette heure, du droit évident des railleurs ?

467. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Le génie moral d’Ibsen nous fait accepter le tragique de ses petites gens : la mort et les catastrophe terribles ne sont pas disproportionnées à la grandeur de la conscience. […] Il se valent ; ils se méconnaissent ; ils se dérobent leur chair, et jusqu’à la conscience. […] … — Je n’en sais rien… Il y aurait eu un conflit affolant entre mon devoir et ma conscience… — Makima, qu’est-ce que ça veut dire un conflit entre le devoir et la conscience ? […] Cela revient à dire que, comme tout poète, il est, depuis les premiers balbutiements de sa conscience, dans des rapports si étroits avec le secret des choses qu’il devait y rencontrer les dieux et entrer en familiarité avec eux. […] A cette époque est apparue une chose qui a bouleversé la conscience du monde.

468. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXX » pp. 279-280

Pourquoi, se demande-t-on, ce faux air de mollesse et d’apologie de la part d’un philosophe qui soutient en toute occasion la cause de la conscience humaine, de la morale spiritualiste, et qui, hier encore, réfutait Cabanis dans la Revue des Deux Mondes ?

469. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VII. Philippe de Commines et Rollin. »

Rollin a répandu sur les crimes des hommes le calme d’une conscience sans reproche, et l’onctueuse charité d’un apôtre de Jésus-Christ.

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