/ 1833
1802. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Nous nous croyions, nous autres auteurs, peu habitués à ce bruit flatteur et caressant, revenus à cet âge d’argent où la critique était juste, parlait selon sa conscience, écrivait selon sa pensée.

1803. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

Cette scène eut toutefois un résultat important ; elle jeta du ridicule sur ce qui restait encore, dans le langage des élèves, de locutions révolutionnaires et irréligieuses, et, de plus, elle assura la liberté des consciences. […] Pendant que les chevelures blonde et brune de ces deux dames entouraient Étienne, Garat qui, outre la conscience de son mérite réel, avait encore la fatuité d’un homme de talent à la mode, se regardait au miroir pour remonter son immense cravate tout en essayant sa voix. […] Quand il avait terminé une composition quelconque, sa conscience n’était tranquille qu’autant qu’il s’était donné beaucoup de peine en l’achevant.

1804. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Enfin parce qu’eux-mêmes, punis d’avance par les reproches secrets de leur propre conscience, cachent en faux braves l’inquiétude qui les dévore, & fiers de leurs vaines lumières, ne cherchent à les répandre que pour éblouir & pour égarer les victimes qu’ils surprennent ; semblables à ces feux trompeurs, dont la funeste clarté ne sert pendant la nuit, qu’à augmenter la terreur de celui qui voyage, & à redoubler l’horreur de l’obscurité ; il faudra bannir de l’univers toute vertu & toute vraie science, rompre tous les liens de la société, vivre esclaves de l’ignorance & de nos passions, abjurer en un mot pour toujours les droits sacrés de l’humanité !

1805. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Un remords de conscience le prend.

1806. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Du reste m’étant couché ce matin à trois heures, je suis mort de fatigue, et n’ai qu’une vague conscience de ce qui se passe.

/ 1833