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569. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Tout ce que nos yeux peuvent découvrir lui semble connu : et l’éléphant qu’il a disséqué, et cet animal imperceptible qu’on voit à peine naître dans la pourriture et la poussière. […] La biche mène ses faons dans les forêts pour les accoutumer à connaître les endroits où il faudra qu’ils se mettent en sûreté : c’est une roche escarpée qui n’a d’accès que d’un côté. […] Après cette époque, la tête du cerf se refait toujours la même, et on ne peut plus connaître son âge par son bois. […] Ce n’est pas à ses semblables qu’il le doit ; car ils peuvent tout au plus connaître de ses actes, qu’ils châtient quelquefois. […] Il connaît profondément la vie, et les tableaux qu’il en trace sont de la plus rare exactitude.

570. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

C’est connaître les limites de la comédie, dit-on. Oui, et c’est surtout connaître le train du monde. […] c’est que je vous connais ! […] Marivaux connaît bien les femmes. Je crois qu’il ne connaît qu’elles ; mais il s’y entend.

571. (1929) La société des grands esprits

Pyrrhon avait connu les gymnosophistes indiens. […] Descartes connut l’amour, mais évita le mariage. […] On ne connaît Dieu que par Jésus-Christ. […] » Comment aimer sans connaître du tout ? […] Maurice de Faramond aurait-il de connaître Pascal ?

572. (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311

Goethe était pour nous un demi dieu honoré et deviné plutôt que bien connu. […] Ni Rousseau, ni Diderot n’étaient Allemands, ni l’un ni l’autre n’a beaucoup connu l’Allemagne. […] Celui-ci continua avec moi la conversation commencée, comme s’il m’eût connu depuis longtemps. […] Dès que je pus glisser deux mots, j’insinuai que je connaissais l’Allemagne. […] C’est une individualité que je veux connaître.

573. (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains

Jaloux, qui le connaît bien, a écrit qu’il était un faiseur d’opérettes. […] Gaston Chérau commençait à connaître la notoriété. […] On voit bien que vous ne connaissez pas Jean Cocteau. […] Il a voulu les connaître, il ne s’en défend pas. […] Mais sa jeunesse, il ne pourra la connaître, il ne l’utilisera donc pas.

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