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201. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Édouard Rod »

Ce mot de « dilettantisme », si vague et si commode, je pense que c’est Paul Bourget qui en a donné la meilleure définition : « C’est, dit-il, une disposition d’esprit très intelligente à la fois et très voluptueuse, qui nous incline tour à tour vers les formes diverses de la vie et nous conduit à nous prêter à toutes ces formes sans nous donner à aucune. » Eh bien, pourquoi cette disposition d’esprit serait-elle nécessairement funeste ? […] Mais n’ayez crainte, il en demeure quelque chose, et l’on peut dire, en un sens, que c’est le dilettantisme qui a conduit M. 

202. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 22

A la faveur des lumieres qu’il présente, le Lecteur attentif voit s’étendre devant lui la sphere de ses connoissances, sent éclore ses propres réflexions, & suit sans peine ce raisonneur élégant & facile dans le labyrïnthe où il le conduit sans effort.

203. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 535

Henri II lui accorda une gratification de cinq cents écus après la représentation de Cleopatre ; &, pour renouveler les usages des Anciens, il fit conduire chez lui un bouc couronné de lierre, dont la barbe & les cornes étoient dorées.

204. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre IV. Addison. »

Bientôt cette curiosité raffinée et délicate le conduisit aux médailles. « Il y a une parenté, dit-il, entre elles et la poésie », car elles servent à commenter les anciens auteurs ; telle effigie des Grâces rend visible un vers d’Horace. […] Il a les vents à son choix, et peut conduire les cours sinueux de ses rivières par tous les détours variés qui charmeront le mieux l’imagination du lecteur928. » Je trouve qu’Addison profite ici des droits qu’il accorde, et s’amuse, en nous expliquant comment on peut nous amuser. […] Cette source de croyance jaillit en lui de tous côtés ; en vain elle est enfermée dans le conduit régulier du dogme officiel ; les textes, les arguments dont elle se couvre laissent voir sa véritable origine. […] Mon cœur se fondait dans un secret ravissement… Le Génie me conduisit alors vers la plus haute cime du roc et me posa sur le faîte. […] Dois-tu craindre la mort qui te conduit vers une vie si heureuse ?

205. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 423-424

Il eût mieux fait de ne pas voltiger sur tant d’objets différens, & de s’attacher à un seul genre, pour le conduire à sa perfection.

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