On s’essayait à tout comprendre par désespoir de ne plus croire à rien. […] Apparemment c’est qu’il y comprenait quelque chose. […] On comprendra ceci dans un siècle, et nous tous aurons Servi à le faire comprendre, nous tous qui serons morts ici le long des routes. […] Il comprend et il juge. […] pourquoi ne l’a-t-il pas comprise ?

  Et cependant, nous les comprenons ! […] Je vous avoue que je n’y comprends rien. — Je ne m’en étonne pas, Madame, dit le président ; une infinité de très savants hommes n’y ont rien compris, non plus que vous. […] Il ne paraît pas démontré que les deux mots importés par Mme de Staël soient aujourd’hui compris de cette façon. […] On peut également les comprendre ; il faut s’exercer à les comprendre, à nous donner le sens de celle des deux que nous n’aimons pas. […] est-ce que, pourvu qu’on les comprenne, ils ne croient pas assez bien écrire ?

À se bien comprendre ils s’anéantiront. […] Il y a plusieurs manières de comprendre les choses. […] Il est utile qu’il existe (les préraphaélites pour mieux comprendre Raphaël. […] C’est fatigant, on s’y égare ; il faut relire ; mais enfin on comprend. […] Tout le monde la comprendra, surtout les femmes.

Gaston Paris, n’étant pas de cette famille, d’avoir compris que le temps était venu pour lui de s’en distinguer. […] Les productions littéraires, nous dit-il, tout le monde le comprend ou devrait le comprendre aujourd’hui, sont, comme tous les faits historiques, des phénomènes soumis à des conditions. […] Stéphane Mallarmé n’ont rien écrit de plus difficile à interpréter, sinon précisément à comprendre, car j’ai peur de les avoir quelquefois compris. […] Taine ; ou, si l’on veut encore, je doute qu’on eût compris, presque aussitôt leur apparition, où tendaient le théâtre de M.  […] et, dans un temps comme le nôtre, ne finiront-ils donc jamais par comprendre qu’elle est leur seule garantie contre l’envahissement croissant de la médiocrité ?

Votre esprit est trop philosophique pour que vous ne compreniez pas les deux manières de juger et de sentir, dont l’une tient à la vivacité des impressions présentes, et l’autre à la vivacité des impressions passées ; et dussions-nous pousser, chacun, notre manière propre à l’extrême, vous avez trop de bonté aussi bien que d’étendue dans l’esprit pour ne pas tolérer des opinions qui ne sont pas les vôtres. » La correspondance moins vive, mais toujours affectueuse, se continua jusqu’à la mort de Mme d’Albany. […] Lui-même a eu besoin, pour comprendre et s’expliquer cette colère, de voir de près la lutte engagée dans d’autres pays arriérés qui retardaient sur 89 : « Je n’aurais point compris, je crois, cette disposition des esprits, la haine, le fanatisme antifanatique de l’école encyclopédique, si je n’avais passé une grande partie de ma vie en Italie, si je n’y avais vu régnante cette même hiérarchie que j’avais laissée persécutée en France. […] Il s’y trouve tout à côté peut-être de quelque orthodoxe calviniste qui croit à la doctrine de la prédestination, ou de quelque socinien et rationaliste qui ne voit dans le christianisme que le travail successif des hommes les plus vertueux et les plus éclairés de tous les âges, et dans la morale que l’héritage et le perfectionnement des siècles : « Tous deux se disent chrétiens, et je le crois, écrivait-il à une amie digne de le comprendre, je les reçois comme frères, et j’ai du plaisir à m’associer à eux dans un hommage public de reconnaissance et d’amour à l’Être qui nous a donné l’existence et qui l’a douée de tant de biens. » Qu’on la partage ou non, cette façon d’entendre le christianisme, et qui se rapproche de celle d’Abauzit ou de Channing, est élevée et bien pure. […] Il fait comprendre tous ses défauts, mais il ne les excuse pas, et il ne semble point avoir la pensée de les faire aimer.