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1438. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »

Je suis moi-même étonné que les traits communs à ces aimables créatures, ramassés avec scrupule, finissent par composer un petit animal aussi inquiétant. […] Celui-ci, avec « son beau visage fatigué et hautain », a tous les talents et compose des valses et des symphonies « d’un mérite tout à fait supérieur ».

1439. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »

Et quant à ceux, en plus grand nombre, qui naissent intelligents et distingués, on dirait qu’on leur en sait plus de gré qu’aux autres hommes, sans doute parce qu’ils pourraient mieux se passer de ces dons ; et il semble aussi qu’il leur soit plus facile qu’à nous d’user de cette intelligence pour se composer une vie élégante et délicieuse à souhait. […] Dans tous les cas, les facultés dont est composé le génie d’un soldat sont presque toujours d’une espèce assez humble ; le degré seul en est quelquefois éminent. » Ainsi raisonne-t-on à l’âge heureux où l’on a toutes les impertinences.

1440. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

En ce qui concerne les Farces que Molière avait composées pour sa troupe, et qu’il rapportait de province, la part qui devait revenir à l’Italie dans ces ébauches n’était guère, selon toute apparence, moins considérable que celle qui lui revenait dans les grandes pièces. […] La première édition de L’Interesse est de 1581, mais la pièce a été composée vers le milieu du seizième siècle.

1441. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes décadents » pp. 63-99

« C’est alors que, dans sa retraite de Bellac, il composa l’Assaut de l’Olympe (1882), recueil de poèmes publié à Limoges et devenu aujourd’hui introuvable. […]  » Si le Décadent ne s’était composé que de ces seules joyeusetés de lycéens émancipés, il eût été inutile de l’exhumer de ses cendres.

1442. (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350

Restons donc à la distance suffisante où les figures sont visibles sans qu’on aperçoive les fragments inégaux qui les composent. […] Je ne vois pas ce qui est ; ce qui est, c’est ce que je vois. » Je crois bien que cet idéalisme est la clef métaphysique de la plupart des esprits de la génération qui composèrent l’École Symboliste.

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