/ 2355
341. (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331

Il est bien le même homme qui ne s’est jamais vêtu que d’une étoffe commune, qui n’a jamais écrit que sur du papier commun, qui ne s’est jamais assis qu’à une table commune. […] Un citoyen de l’espèce commune, un chrétien de la commune espèce. […] Et qu’il y a une gratuité commune des trois. […] C’est une hauteur au-dessous du point commun de départ. […] Un homme viendrait, dur comme on n’en a jamais vu, qui les réduirait toutes deux dans une commune bassesse et dans une commune servitude.

342. (1893) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Cinquième série

On l’eût traité de fantasque ou d’indiscipliné, qui refusait de s’astreindre au commun usage, et, avec tous les « honnêtes gens », de travailler à l’œuvre commune. […] Point d’idée qui ne soit également commune, à la portée des ignorants comme des beaux esprits, facile à concevoir, plus facile à vérifier, générale ou universelle. […] Traducteurs, grammairiens, critiques ou rhéteurs, le théâtre — genre commun, s’il en fut, dont l’existence même dépend de la bonne volonté du public — achèvera ce qu’ils ont commencé. […] Et ne faut-il pas bien que peu de critiques aient mérité cette louange, si le reproche presque le plus commun qu’on leur fasse est précisément d’avoir manqué de souplesse ? […] … N’importe le motif, mais, à ses yeux, les opinions communes ont contre elles, en principe et par définition, toutes les chances d’être les plus fausses.

343. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — I »

Au milieu d’une société étrangère par ses goûts et ses besoins à ces sortes de théories, une vive sympathie dut bientôt réunir et liguer ensemble les jeunes réformateurs : aussi ne manquèrent-ils pas de s’agréger étroitement, et de se constituer envers et contre tous missionnaires et chevaliers de la doctrine commune. […] Pourtant un défaut commun dépare ces jolies pièces : c’est l’abus d’analyse et de description.

344. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Ils se trouvaient ensemble dans les résidences royales, participaient souvent aux mêmes fêtes, aux mêmes spectacles ; ils assistaient à de communs repas : « Molière, dit Palaprat, vivait dans une étroite familiarité avec les Italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes gens. » On s’explique parfaitement l’influence qu’un de ces théâtres eut sur l’autre. […] Tout cela forme sans doute un fonds commun assez considérable.

345. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Satire contre le luxe, à la manière de Perse » pp. 122-126

Cérès est la mère commune de tout. […] … mais ce luxe sera le signe d’une opulence générale, et non le masque d’une misère commune.

/ 2355