/ 3136
35. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

Tribun sublime, au cœur tendre et expansif de la femme ; femme adorable et miséricordieuse avec le génie des Gracques et la main du dernier des Catons ! […] C’était la nature parlant par ces mille voix au cœur encore vierge de l’homme ; mais enfin c’était de la poésie. […] c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur déjà parlait au mien ! […] c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur parlait encore au mien ! […] c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur chantait avec le mien !

36. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

« Tu as mis ainsi plus de joie dans mon cœur que dans le cœur de ceux dont tu multiplies le blé et le vin. […] Si le cœur humain était devenu harpe, c’est ainsi qu’il aurait résonné ! […] Mon cœur et ma chair te chantent, ô Dieu vivant ! […] Voilà le vase des parfums brisé sur le parvis du temple et répandant ses odeurs du cœur de David dans le cœur du genre humain presque tout entier ! […] et du fond de ces cœurs jusqu’au tombeau du roi.

37. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384

C’est que leur cœur n’a rien qui les empêche d’entendre. […] et si elle n’a pas quelque chagrin au cœur ? […] Les objets passés vont au cœur ; papa le regrette autant que moi. […] Il semble que M. d’Aurevilly avait le cœur engagé ailleurs. […] — « Pauvre cœur, n’auras-tu pas trop de poids ?

38. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »

Après le galbe de ses idées pris pour les penseurs, on nous fait l’histoire de ses sentiments et de sa vie de cœur, pour les petits jeunes gens et pour les femmes. […] La voici qui veut en attacher deux à Abailard, — le nimbe qui se joue autour des tempes pensives du, génie, et le rayon sortant des cœurs qui ont beaucoup aimé et noblement souffert. […] Le cœur des femmes soupirait pour vous. […] voilà enfin le dernier mot de cette orgueilleuse empoisonnée par la science, et que la Philosophie, qui se mêle d’ausculter les cœurs, nous donne pour le type le plus tendre et le plus élevé de l’amour ! […] Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur, ne manque point chez Madame Guizot.

39. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Après le galbe de ses idées pris, pour les penseurs, on nous fait l’histoire de ses sentiments et de sa vie de cœur, pour les petits jeunes gens et pour les femmes. […] La voici qui veut en attacher deux à Abailard, — le nimbe qui se joue autour des tempes pensives du génie, et le rayon, sortant des cœurs qui ont beaucoup aimé et noblement souffert. […] Le cœur des femmes soupirait pour vous. […] voilà enfin le dernier mot de cette orgueilleuse empoisonnée par la science et que la Philosophie, qui se mêle d’ausculter les cœurs, nous donne aujourd’hui pour le type le plus tendre et le plus élevé de l’amour ! […] Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur, ne manque point chez Mme Guizot.

/ 3136