Venu en même temps que le Père Didon et ayant sauté comme lui sur le dos de la circonstance, mais plus vieux de théâtre et ayant plus que lui l’habitude des parterres, il a effacé dans l’esprit du public l’impression qu’y avait laissée le Père Didon, en opposant à la médiocre argumentation philosophique du moine toutes les misérables petites raisons et toutes les grandes insolences de la Libre Pensée.
C’est un de ces nègres vulgaires, comme tant d’autres chefs d’un instant de la barbarie noire, et qui n’a dû son élévation qu’à de chétives circonstances de taille avec sa petitesse, et, depuis, aux passions qui, comme celles des masses, ont une manière de faire des chefs de certains hommes qu’elles poussent devant elles en attendant qu’elles leur passent par-dessus.
On se dit : l’œuf du génie n’est pas si gros ; ce n’est que l’atome de la circonstance… Le génie n’est plus une cause en soi, qui produit, comme Dieu, pour obéir aux lois de son être.
La scène de ce roman, — qui est presque plus un drame qu’un roman, car l’action y est extrêmement rapide et serrée dans des circonstances impérieuses et le dialogue y dévore souvent le récit, — la scène de ce drame-roman, qui n’a pour acteurs que des prêtres, est Lormière, ville épiscopale des Pyrénées.
Janin, une autre supériorité moins impersonnelle et moins fatale, qui venait non plus seulement des circonstances, mais du genre de talent de l’auteur et de la puissance d’imagination qu’il avait !