Paul Levengard doive toujours s’inspirer d’eux : bien qu’il ait, quoique tardivement, aimé le ciel triste de Lyon, sa ville natale, il est surtout attiré par l’éclatante, l’écrasante splendeur de l’Orient, inconnu et pressenti.
Ce livre mire des ciels de Provence et vibre de leur chaleur généreuse.
Humiliée, anéantie, pitoyable dans tous les sens du mot et charitable, sévère à elle-même, indulgente aux autres, cette âme a pour ses compagnes en douleur des conseils pleins d’une douceur infinie et d’une résignation toute persuasive : Crois-moi Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs, Âme orageuse mais calmée, Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne, Crois-moi, Pour que le sort te les pardonne, Tais-toi ! […] Vous ne rejetez pas la fleur qui n’est plus belle ; Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Quel présent du ciel que la moralité ! […] Je ne sais quel caractère il a reçu du ciel, celui qui ne désire pas le suffrage des hommes, celui qu’un regard bienveillant ne remplit pas du sentiment le plus doux, et qui n’est pas contristé par la haine, longtemps avant de retrouver la force qu’il faut pour la mépriser.
. — Le sublime dit : une armée plus nombreuse que les étoiles du ciel et que les sables de la mer. […] L’humour ressemble à l’oiseau Mérops, qui monte vers le ciel en tenant sa queue tournée vers lui ; c’est un jongleur qui boit et aspire le nectar en dansant sur la tête, etc., etc., etc.