Marie-Antoinette dépouilla la robe noire qu’elle avait portée depuis la mort de son mari, elle revêtit une robe blanche en signe d’innocence pour la terre et de joie pour le ciel. […] Elle ne s’élançait pas au ciel, elle fuyait du pied la terre, et elle lui laissait en partant son indignation et le remords. […] « Égalité », lui dit-il, « je viens ici t’offrir les sacrements, ou du moins les consolations d’un ministre du ciel. […] Il reçut, dans l’attitude du respect et du recueillement, le pardon du ciel, à quelques pas de l’échafaud d’où Louis XVI avait envoyé le sien à ses ennemis. […] D’involontaires exclamations sortaient inachevées de ses lèvres ; il levait les yeux au ciel et se promenait à grands pas autour du cachot.
Priez avec vos saintes sœurs les nonnes, pour que le ciel me conserve la mère, qui est ici-bas mes seules délices. » Les prières du père, de la mère et de la tante furent exaucées ; l’enfant, qui fut Torquato Tasso, naquit à Sorrente, le 12 mars 1544. […] « Mais, avant de paraître devant celui pour lequel tu n’es qu’un indigne hommage », dit-il à son poème, « présente-toi d’abord à celui qui fut choisi par le ciel pour me donner, de son propre sang, la vie ; c’est par lui que je chante, que je respire, que j’existe, et, s’il y a quelque chose de bon en moi, c’est de lui seul que j’ai tout reçu ! […] Un sang héroïque coulait dans ses veines, il rougissait de polir des vers au lieu de tenir l’épée de ses pères ; célébrer des exploits guerriers lui semblait associer son nom aux héros qui les avaient accomplis sur les champs de bataille ; la religion, la chevalerie et la poésie, la gloire du ciel, celle de la terre, celle de la postérité, se réunissaient pour lui conseiller cette œuvre. […] Léonora, idole du peuple de Ferrare par sa beauté et par ses talents poétiques, avait en même temps une si juste réputation de vertu et de piété qu’on la regardait dans tout le duché comme l’intermédiaire visible de la Providence, et qu’on attribuait à ses prières la vertu surnaturelle de fléchir le ciel et d’écarter les fléaux. On trouve une trace de cette croyance populaire dans les vers d’un poète du temps, Philippe Binaschi : « Quand les ondes soulevées du Pô firent trembler leurs rives et menacèrent d’engloutir Ferrare et ses campagnes, une seule prière de toi, chaste Léonora, détourna de ton peuple les justes et terribles colères du ciel !
Pourtant on peut se faire une idée de ce qu’il était, en suivant les côtes encore intactes de la Méditerranée, de Toulon à Hyères, de NapIes à Sorrente et à Amalfi ; seulement, il faut se représenter un ciel plus bleu, un air plus transparent, des formes de montagnes plus nettes et plus harmonieuses. […] Un festin éternel en pleine lumière, voilà le ciel pour le Grec ; partant, la plus belle vie est celle qui ressemble le plus à cette vie des dieux. […] Une colonne qui monte jusqu’au ciel, l’Etna neigeux, nourrice éternelle des frimas âpres, contient son effort………….. ; et de ses gouffres il vomit des sources éblouissantes de feu inabordable. […] Il habite les sommets des montagnes qui touchent le ciel, où s’assemblent les nuages, où s’abat le tonnerre ; il est le Zeus de l’Olympe, le Zeus de l’Ithôme, le Zeus de l’Hymette. […] Ils portaient le voile jusqu’à l’Erechtheion, le plus auguste de leurs temples, véritable reliquaire où l’on gardait le palladium tombé du ciel, le tombeau de Cécrops et l’olivier sacré, père de tous les autres.
Roi du ciel ! […] que tout ce que le vaste ciel enserre confesse ton nom, ô notre Dieu et notre appui ! […] Jamais solitaire n’entrevit davantage le ciel. […] Là cependant, admirable dans quelques strophes, Malherbe est inégal, même pour un effort de courte durée : tant cette flamme de génie, prodiguée sous le ciel de la Grèce, était départie d’une main plus avare à nos climats tempérés ; et tant ce génie moderne, qui renaissait laborieusement, avait à la fois à s’aider et à se dégager d’un amas de souvenirs ! […] Petr., cauz. 2 : O aspettata in ciel, beata e bella.
Barbier a osé plonger pour en jeter des poignées vers le ciel. […] Il faut en conclure seulement, peut-être, que par moments, dans le détail de l’expression, il s’est laissé aller en pur artiste à un caprice d’énergie exorbitante qui distrait et donne le change sur l’ensemble de sa pensée ; mais l’intention générale, la philosophique moralité de son inspiration n’est pas douteuse ; elle ressert manifestement de ses compositions les plus importantes, de la Curée, de la Popularité, de l’Idole, de Melpomène ; elle est écrite en termes magnifiques, au début et à la fin du volume, dans les pièces intitulées Tentation et Desperatio ; car ce livre, né de la révolution de Juillet, pour plus grande analogie avec elle, entr’ouvre le ciel d’abord et nous leurre des plus radieuses merveilles ; puis de mécompte en mécompte, il tourne au désespoir amer et crève sur le flanc comme un chien. […] Quel bonheur ineffable et quelle volupté D’être un rayon vivant de la divinité ; De voir du haut du ciel et de ses voûtes rondes Reluire sous ses pieds la poussière des mondes, D’entendre à chaque instant de leurs brillants réveils Chanter comme un oiseau des milliers de soleils !