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1625. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339

Je ne dirai pas de lui la vieille phrase traînée « c’est un esprit qui s’est cherché longtemps », d’abord parce qu’elle traîne, ensuite parce qu’elle ne serait pas juste. C’est au contraire un esprit qui, sans se chercher, s’est rencontré dans des directions différentes.

1626. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Eugène Fromentin ; Maxime du Camp »

on a le droit d’aller chercher partout ses couleurs et de les broyer sur sa palette, mais une palette, fût-elle splendide, ne peut jamais être donnée ou acceptée pour un tableau. […] Quand on veut lire du Théophile Gautier, on n’a pas besoin d’aller le chercher dans du Camp, son Ménechme, mais son Ménechme à la manière d’un fantôme.

1627. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Madame Paul de Molènes »

Je cherche un mot… mais quand une chose est nouvelle et surprenante, on ne le trouve pas… Mettons, en attendant qu’on le trouve, que ce fussent des comédies, des petites comédies de deux minutes, mais troussées et si vite et si bien que cela ne pouvait pas s’appeler « Un spectacle dans un fauteuil », — le fauteuil aurait été de trop. […] Mais derrière le mariage il y a l’adultère, — l’adultère, cette idée commune à tous les romans de ce temps qui n’a cherché qu’à le poétiser !

1628. (1915) La philosophie française « I »

Il était naturel qu’on cherchât, après Descartes, à l’utiliser en la rapprochant du cartésianisme. […] Moins célèbre que Nietzsche, Guyau avait soutenu, avant le philosophe allemand, en termes plus mesurés et sous une forme plus acceptable, que l’idéal moral doit être cherché dans la plus haute expansion possible de la vie.

1629. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »

La suite va nous l’apprendre : Je cherche à m’expliquer le motif d’une question pareille. […] Il entrechoque devant ses auditeurs cette foule d’abstractions, d’explications et d’argumentations ; et quand il les voit bien assourdis par le bruit du combat et par le choc sonore de pompeux adjectifs philosophiques, il les amène doucement hors de la mêlée, éclaircit leurs idées par des exemples familiers, les engage adroitement dans la bonne route, leur fait découvrir d’eux-mêmes et près d’eux ce qu’ils cherchaient si loin et dans les autres, et les laisse satisfaits d’eux, contents du maître, enrichis d’une idée claire, et munis d’une leçon de patience et de discrétion.

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