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1072. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

 » Notre histoire, ou plutôt nos mémoires historiques, car nous n’avons pas d’histoire, sont remplis de ces mots naïfs et charmants, et la tragédie romantique seule peut nous les rendre10. […] Où trouver le secret d’éloigner de telles répugnances de l’esprit de ces Français aimables qui brillèrent à la cour de Louis XVI, que M. de Ségur fait revivre dans ses charmants souvenirs, et dont le Masque de Fer peint en ces mots les idées d’élégance ? […] Le charmant vaudeville de Julien ou Vingt-cinq ans d’entracte peut vous servir d’exemple. […] Le genre dramatique, celui de tous qui a le plus illustré la France, est stérile depuis bien des années ; l’on ne traduit à Londres et à Naples que les charmantes pièces de M. 

1073. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Quand on voyait le magnifique auteur de Paul et Virginie passer dans nos rues, et prêtant son bras à cette charmante enfant, on n’était point tenté de rire de ce contraste des âges ; on respectait la félicité tardive de ce philosophe qui voulait aimer jusqu’à la mort ; on sentait l’amour sous le dévouement de cette enivrante beauté. […] Je sais qu’un tel discours de moi paraît étrange : Mais, madame, après tout, je ne suis pas un ange ; Et, si vous condamnez l’aveu que je vous fais, Vous devez vous on prendre ù vos charmants attraits. […] Enfin son esprit est du plus fin et du plus délicat ; sa conversation est charmante, et si elle est capricieuse autant que personne du monde, tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles. » (Bourgeois gentilhomme, acte III, scène ix.) […] J’ai vu une mère de famille, en rentrant dans sa maison après un assez long voyage, se dérober aux empressements de son mari et de trois filles charmantes, pour prodiguer ses caresses à un chien favori, vilain animal dont elle faisait ses délices.

1074. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Aujourd’hui, elle vient me lire sa notice, et la biographie de Flaubert est vraiment toute charmante dans son intimité, avec les détails de l’influence d’une vieille bonne, du conteur d’histoires Mignot, avec l’intérieur un peu sinistre de l’habitation à l’hôpital de Rouen, avec l’existence à Croisset, avec les soirées dans le pavillon du fond du jardin, se terminant par cette phrase de Flaubert : « C’est le moment de retourner à Bovary !  […] Soudain sous ces grands arbres — spectacle charmant — a débouché, pour la danse, en plein air de la nuit, une queue interminable de danseurs et de danseuses, marchant deux à deux, avec des allures un peu théâtrales : — les filles coquettement provocantes dans cet idéal costume arlésien, qui donnerait à défaut de beauté, de la joliesse aux plus laides. […] Il y en a, un blanc d’un chiffonnage soyeux extraordinaire, un rose d’un violacé maladif tout à fait charmant, un d’un rouge capucine au cœur de vieil or. […] Et voici ce qui arriva : dans un moment, où la charmante fille était toute à la pièce, presque en dehors de la loge, elle posait distraitement sa bottine sur le crâne du vieux monsieur… Nous fûmes obligés de quitter l’Odéon, sans la bottine.

1075. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »

la voilà donc, cette charmante, cette idéale langue du vers appliquée de nouveau aux détails de la vie rustique, et appliquée avec un art merveilleux par un incomparable virtuose.

1076. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XV. Les jeunes maîtres du roman : Paul Hervieu, Alfred Capus, Jules Renard » pp. 181-195

Hervieu, non seulement des pages, çà et là, charmantes, mais encore des intentions fondamentales auxquelles on ne saurait trop applaudir.

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