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579. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261

Comme secrétaire perpétuel et historien de l’Académie, il n’a écrit qu’un court chapitre, assez piquant d’ailleurs, dans lequel il insiste beaucoup sur l’égalité académique, égalité qu’il contribua plus que personne à maintenir lors de l’élection du comte de Clermont (prince du sang) dans la compagnie : La liberté que le roi nous laisse, dit-il, et l’égalité académique sont nos vrais privilèges, plus favorables qu’on ne le croit à la gloire des lettres, surtout en France où les récompenses idéales ont tant d’influence sur les esprits. […] Auger a fait remarquer qu’il y est parlé des femmes au chapitre de la Réputation ; il n’en est pas moins vrai que l’omission générale subsiste.

580. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384

— C’est au reste une simple question que je propose : Aristote a oublié de la traiter dans son fameux chapitre « Des chapeaux ». […] Je recommande, sur ce chapitre du cardinal, les mois de septembre et d’octobre 1738.

581. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Lettres de Madame de Sévigné »

Ce chapitre orageux des relations de Bussy avec sa cousine l’a maintenu très présent à la mémoire de la postérité, et bien plus qu’il ne l’aurait été autrement. […] Il s’humilie, et il le fait de la meilleure grâce dont il est capable : « Je ne pensais pas que vous vous mêlassiez, vous autres belles, d’avoir de la cruauté sur d’autres chapitres que sur celui de l’amour.

582. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français (suite et fin.) »

. ; mais il y a toujours une réserve sur certain chapitre ; elle ne professe certain vice que jusqu’à un certain point, et il faut, dit-elle, ne prendre mes discours qu’en bonne part ; « car mon souhait n’est que civil. » L’honneur, comme elle l’entend (et plus d’une femme l’entend comme elle), reste sauf. […] Des historiens distingués lui doivent d’avoir fait des chapitres bien systématiques ou un peu fous ; et la dernière histoire qu’on a d’elle75, une histoire que l’Académie française a eu la complaisance extrême de couronner, est bien la faiblesse même et de plus une œuvre imprégnée d’un léger esprit de superstition.

583. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires du comte Beugnot »

Leur destinée a été assez singulière : le fils de l’auteur, le comte Arthur Beugnot, homme d’esprit lui-même et qui avait le culte de la mémoire de son père, mais qui savait les précautions qu’il faut prendre quand on a plein la main de révélations contemporaines, en avait publié, essayé çà et là dans des revues quelques fragments et des chapitres détachés. […] » Il en prit de bonne heure son parti, et sur ce chapitre il se montra toujours prêt à faire les honneurs de lui-même.

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