Ce fut, je crois, la raison qui lui rendit particulièrement agréable le chapitre des Essais de psychologie que l’on vient de lire, où je mettais cette pièce au premier rang de son théâtre. […] C’est pour cela que les frères de Goncourt déchiquettent leurs récits en une série de petits chapitres dont la juxtaposition montre la ligne totale d’une habitude, comme les petits cailloux d’une mosaïque, placés les uns à côté des autres, forment les lignes d’un dessin. […] Relisez dans Renée Mauperin tous les chapitres à partir du quarante-sixième jusqu’au dernier, où se trouvent étudiées les sensations d’une jeune fille agonisante, et dites si le français de Manon Lescaut eût convenu à cette étude. […] S’il morcelle ses récits en petits chapitres courts, c’est pour mieux rendre sensible cette analyse. […] Chacun des chapitres étudie un état de l’âme, et, sous le titre de Concordances, quelques lignes le précèdent qui établissent de la manière la plus sèche l’événement d’où est né cet état de l’âme.
Puis, continuant la lecture, vous constatez que ce chapitre de psychologie politique rend plus poignante encore cette tragédie. […] « Il faut en convenir », dit-il à un moment de son récit (chap. […] Manon Lescaut — Michelet l’a fortement indiqué — (la Régence, chap. xix) se résume tout entière dans cette idée que « l’amour excuse tout », qu’elle donne aux amants le droit de tout faire. […] Il faut lire pour se rendre bien compte du degré où c’est là un phénomène d’ordre religieux les deux chapitres que M. […] La critique ambitionne de devenir un chapitre de la botanique des esprits.
Chapitre treizième. […] Tite-Live n’a pas plus aimé sa Rome et son sénat que Bossuet, dans ce sublime chapitre où il a tracé la suite, et résumé l’esprit des huit premiers siècles de Rome, mettant en relief ce qu’il y a de solide et d’exemplaire dans cette gloire, devenue nationale pour tous les peuples du monde moderne. […] Ce qu’il en estimait le plus, ce sont les chapitres où il traite de la vérité de la religion ; il n’était pas insensible à la gloire d’en avoir donné quelques preuves qui lui étaient propres121. […] Traité de la Concupiscence, chap. […] En particulier les chap.
Les personnes qui en usent trop souvent, et d’ordinaire pour ne rien dire, leur ont donné cette aversion ; mais encore qu’il se faille soumettre au jugement et même à l’aversion de ces dames, je crois pourtant que l’on ne feroit pas mal de s’en rapporter quelquefois à tant d’excellents hommes qui jugent sainement et sans caprice, et qui sont assemblés depuis si longtemps pour décider du langage. » Il aurait eu voix au chapitre en bien des cas, s’il avait siégé parmi ces excellents hommes. […] La Beaumelle, ce chroniqueur si peu sûr, a romancé selon son usage le chapitre où figure le chevalier ; il est temps qu’un noble et grave historien, M. le duc de Noailles, vienne remettre l’ordre et la justesse dans les choses de sa maison. […] Sans doute le Recueil de Rondeaux imprimé en 1650, celui même d’où La Bruyère a tiré les deux rondeaux qu’on lit dans l’un de ses chapitres.
Aussi, entre le maître et l’esclave, quand c’est la nature qui les a faits tous deux, il existe un intérêt commun, une bienveillance réciproque ; il en est tout différemment quand c’est la loi et la force seule qui les ont faits l’un et l’autre. » XX Les chapitres suivants traitent de l’économie domestique et politique à peu près suivant les mêmes principes que les économistes d’aujourd’hui. […] « Ce que nous avons dit de la constitution de Phaléas suffit pour qu’on en juge les mérites et les défauts. » XXIII Aristote met en poudre dans les chapitres suivants tous les systèmes de communauté, tous les rêves de Socrate et de Platon, toutes les législations de Crète et de Sparte, celle même de Solon faisant régir les hommes par le hasard du sort ; il examine ensuite ce qu’est devenu le citoyen. […] Supprimez-y deux chapitres et vous n’avez rien à ajouter, rien à retrancher pour que la Politique d’Aristote, écrite 350 ans avant Jésus-Christ, soit le manuel de l’homme d’État de toutes les époques, preuve que la vérité est éternelle et qu’il n’y a rien de nouveau sous le ciel que le mensonge et le sophisme destinés à soutenir toutes les tyrannies, celle du peuple comme celle des rois.