Les théâtres ont dû se disséminer, le public a changé, d’autres modes sont venues. […] Les coupes des vêtements étaient changées, mais les étoffes trop riches demeuraient. […] Tel geste signifie telle chose, et ce geste ne saurait être changé. […] S’ils vivaient les pièces au lieu de les jouer, les choses changeraient. […] Je ne suis qu’un historien, et l’on me change en apôtre.
Dans le monde extérieur, tout change, rien ne reste longtemps identique à soi-même. […] On a beau accumuler les vérités contingentes, elles ne changent pas de nature. […] L’instinct peut changer sous l’influence du milieu ou sous celle de l’homme. La domestication change les instincts des animaux qui y sont soumis. […] Son action, étant libre, devra changer quelque chose dans le monde extérieur : il faut donc que quelque chose y puisse être changé, qu’il y ait en dehors de nous place pour la liberté.
L’enfant, comme l’homme, change sans cesse d’idéal. […] Les dévots ont moins changé qu’on ne croit. […] Les conditions de l’art ont peu changé depuis Homère. […] En toutes choses, il changeait d’idées à mesure que les idées changeaient autour de lui. […] Il aime à changer de maître, mais il sert toujours.
L’on observait une hiérarchie à laquelle l’avenir n’a pas changé grand-chose. […] Il a changé. […] Et la lumière change, de scène en scène ; elle change, mais dans une atmosphère continuellement la même et qui donne aux différentes clartés une touchante analogie. […] Et puis, surtout, ce qui change, c’est nous. […] Elle change, puisque nous changeons.
« Qui change en superbe géant « Ce monstre écourté, sans noblesse ? […] « Le grave Anian, dont un ange « Affermissait l’œil circonspect, « L’abordant sans changer d’aspect, « Alors c’est le tyran qui change. […] Ni les discours, ni les situations, ni les images ne changent. […] Il en est de même de la Henriade : elle abonde en choses admirables, mais qui se perdent sous une couleur égale dont rien n’éclaircit et ne change la teinte. […] Premièrement, la mesure de nos syllabes variables et indécises s’établit sur la propriété des accents, et non sur leur durée, qui change suivant la place occupée par les mots.