ils ont commis un crime de lèse-majesté littéraire que nous ne devons jamais oublier ; car, plus que tous les autres, ils ont donné raison aux calomnies, aux infamies qu’on jette sans cesse sur la route où nous marchons à travers les épines. […] que faisaient-ils ces poëtes qu’on a raison de proposer sans cesse à notre admiration, mais qu’on a tort de vouloir nous faire imiter ? […] Puis vient l’infanterie des romanciers, sans cesse en rapport avec le corps d’artillerie, les historiens, chargés de distribuer ses inépuisables munitions de faits, d’analogies, d’exemples et de préceptes.
Il faut donc cesser de considérer Paris comme le milieu initiateur de notre mouvement littéraire. […] Son talent s’est rajeuni parce qu’il a eu sans cesse de l’inédit devant lui. […] Une chose surtout surprenante, c’est qu’il reste partout spiritualiste, sans cesser d’être exact. […] Jean Aicard revient sans cesse. […] Est-il vrai que l’on cesse d’être littéraire, du moment que l’on veut être moral ?
Un pape convaincu d’hérésie cesse, dans les principes mêmes Ultramontains, d’etre pape, & ne doit plus avoir d’autorité dans Rome. […] Elles cessèrent d’être cultivées par le plus grand nombre. […] Elle fit de nouvelles remontrances à François I, pour qu’il défendît le chant des pseaumes ; & Marot fit contr’elle de nouveaux vers, pour qu’elle cessât de le persécuter. […] Enfin, il lui fut permis de suivre son goût & de cesser la guerre. […] L’activité du parlement contribua beaucoup à celle de la Sorbonne : ses divisions cessèrent.
Cependant on conçoit le mot de La Fontaine, qui, dans sa jeunesse, ayant entendu lire à Château-Thierry, où il était encore, une ode de Malherbe, s’en enflamma, en raffola, le lut sans cesse, essaya de l’imiter : « Il pensa me gâter », a-t-il dit ensuite. […] Ce n’est pas un poète dont les beautés soient communes ; elles ne vieillissent point, et ses formes hautaines n’ont cessé de séduire les esprits délicats. » C’est là l’opinion, très bien exprimée, d’un romantique de 1830, mais, il est vrai, d’un romantique normand126. […] ……………………………………………… La terreur de son nom rendra nos villes fortes, On n’en gardera plus ni les murs, ni les portes, Les veilles cesseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre, Et le peuple qui tremble aux frayeurs de la guerre, Si ce n’est pour danser, n’orra 130 plus de tambours. […] Ces bois en ont repris leur verdure nouvelle, L’orage en est cessé, l’air en est éclairci ; Et même ces canaux ont leur course plus belle, Depuis qu’elle est ici.
Ainsi donc, je le répète, que les méchants se séparent des bons ; que nos ennemis se rassemblent en une seule retraite, qu’ils cessent d’assièger le consul dans sa maison, les magistrats sur leur tribunal, les pères de Rome dans le sénat, d’amasser des flambeaux pour embraser nos demeures ; enfin qu’on puisse voir écrits sur le front de chaque citoyen ses sentiments pour la république. […] Mais, de même que la santé a plus de charmes après une maladie longue et cruelle, de même aussi tous ces biens, quand la jouissance en a été interrompue, ont plus d’agrément et de douceur que si l’on n’avait jamais cessé de les posséder. […] XV « Romains, je garderai religieusement la mémoire de ce que je vous dois, tant que je jouirai de la vie ; et, lors même que j’aurai cessé de vivre, des monuments certains attesteront les bienfaits que j’ai reçus de vous. […] Notre ami garde un silence plus long qu’à l’ordinaire avec le public, et pourtant je crois qu’il n’a pas cessé d’écrire, mais il nous cache ce qu’il compose. — Point du tout, dit Varron ; ce serait, selon moi, une folie que de faire des livres pour les cacher, mais j’ai un grand ouvrage sur le métier ; il y a déjà longtemps que j’ai mis le nom de cet ami (c’était de moi qu’il parlait) en tête d’un travail assez volumineux et que je tiens à exécuter avec le plus grand soin.