Je vais mettre d’un côté la matière, de l’autre l’esprit, et supposer que les mouvements cérébraux sont la cause ou l’occasion de ma représentation des objets. […] On a d’un côté une matière multiple, composée de parties plus ou moins indépendantes, diffuse dans l’espace, et de l’autre un esprit qui ne peut avoir aucun point de contact avec elle, à moins qu’il n’en soit, comme veulent les matérialistes, l’inintelligible épiphénomène. […] Tandis, en effet, qu’on posait d’un côté une réalité extérieure multiple et divisée, de l’autre des sensations étrangères à l’étendue et sans contact possible avec elle, nous nous apercevons que l’étendue concrète n’est pas divisée réellement, pas plus que la perception immédiate n’est véritablement inextensive. […] Si notre conception du rôle du corps, si nos analyses de la perception pure et du souvenir pur doivent éclaircir par quelque côté la corrélation du corps à l’esprit, ce ne peut être qu’à la condition de lever ou d’atténuer ces trois oppositions. […] 1º Si l’on imagine d’un côté une étendue réellement divisée en corpuscules, par exemple, de l’autre une conscience avec des sensations par elles-mêmes inextensives qui viendraient se projeter dans l’espace, on ne trouvera évidemment rien de commun entre cette matière et cette conscience, entre le corps et l’esprit.
C’est par ce côté que M. […] Flaubert est le chef incontesté, est seulement du côté du mal, du côté du vice, du côté de la bêtise humaine ? […] Il ne croit pas que la vérité soit seulement du côté du mal, du côté du vice, du côté de la sottise humaine. […] Les villages épars dans la plaine, de l’autre côté de la rivière, se soulevaient, sonnant l’alarme, allumant des feux. […] Le premier chapitre de ce roman est admirable et peut être placé à côté des plus belles scènes de Walter Scott.
L’Italien, le plus richement doué et le plus précoce de tous, mais de tous le plus incapable de discipline volontaire et d’austérité morale, se tourne du côté des beaux-arts et de la volupté, déchoit, se gâte sous la domination étrangère, se laisse vivre, oubliant de penser et content de jouir. […] Deux puissances la dirigent, l’une européenne, l’autre anglaise ; d’un côté ce talent d’analyse oratoire et ces habitudes de dignité littéraire qui sont propres à l’âge classique, de l’autre ce goût pour l’application et cette énergie de l’observation précise qui sont propres à l’esprit national. […] Des deux côtés de la voiture passent incessamment des prairies toujours plus belles, où les boutons d’or, les reines des prés, les pâquerettes s’entassent par traînées avec des teintes fondues ; une suavité presque douloureuse, un charme étrange, s’exhalent de cette végétation inépuisable et passagère. […] Ce n’est pas de ce côté que le débouché se fera. […] Car, en acceptant la réhabilitation du monde, il n’a point renoncé à l’épuration de l’homme ; au contraire, c’est de ce côté qu’il a porté tout son effort.
La loi mécanique de la moindre résistance n’est-elle qu’un autre côté de la loi de la moindre peine ? […] C’est une perpétuelle génération de l’avenir par l’appétition, qui est tournée de ce côté alors même qu’elle l’ignore. […] Le subjectif y existe partout, mais il y est toujours incorporé dans l’objectif et devient objet de science parce côté « représentable ». […] Nous essaierons de montrer l’appétit et, du côté physique, la motion, d’abord sous la sensation, puis sous l’émotion agréable et pénible, enfin sous la réaction qui constitue la volonté au sens le plus général du mot. […] L’étude de la représentation et des idées est donc, de son côté, adéquate à l’univers.
Le héros , regardant du côté d’où il a entendu partir les voix. […] Ils se nomment l’un Cousa, l’autre Lava : ce sont les noms que leur avait donnés leur céleste nourrice ; et, pour preuve qu’ils sont d’une origine plus qu’humaine, ils avaient à côté d’eux des armes divines. […] De ce côté la bande de l’horizon doucement ondulé, et pareille à une ligne légère de nuages abaissés, m’indique le sommet du mont Pravana, demeure du roi des tribus ailées ; de ses flancs escarpés un fleuve se précipite avec impétuosité… Au pied de la montagne, sur le versant de ce bois magnifique, s’élevaient de grands arbres noirs, dont les branches, penchées sur le lit du fleuve, servaient de retraite aux oiseaux. […] « Notre route est de ce côté… Voici le superbe Crontchavat : sur les coteaux obscurs de ses flancs couverts de bois, croasse le corbeau et gémit le hibou ; dans ses cavernes sonores siffle le vent aigu. […] Les ténèbres, sortant des cavernes de l’enfer, s’étendent de tous côtés.