je l’entends avec mon épée au côté. » Le xviiie siècle, qui aimait la déclamation, poussa le plus possible dans le sens du Henri débonnaire et vertueux. […] Il a poussé ses qualités jusqu’aux défauts mais, considéré tout entier par les côtés qu’admire la raison et par ceux que condamne la morale ; regardé, en un mot, des hauteurs de l’histoire, et non par les dessous d’une chronique méticuleuse, Henri IV ne sera jamais haïssable. » — Ainsi Henri IV, somme toute, n’est pas haïssable ! […] Toutes ces harangues à des parlements sont d’un roi qui ne badine pas ou qui ne badine qu’en paroles, qui ordonne, et qui a l’épée au côté. […] Ce qu’il avait surtout, et bien mieux que l’étude première et la discipline, c’était la source, le jet, l’esprit vif, ouvert, primesautier et perfectible, un tour particulier d’imagination, et c’est ce qui lui assure son originalité à côté des plus grands princes et capitaines qui ont bien parlé ou bien écrit.
On crie au secours de chaque côté ; beaucoup faiblissent et capitulent ; Rohan se porte partout où il peut. […] Les Grisons se plaignaient de la France, de tout temps leur protectrice, qui, par un traité avec l’Espagne, avait paru consentir à cet état tel quel ; la France, de son côté, avait intérêt à ce que les Grisons redevinssent maîtres de la Valteline et reprissent les clefs du passage. […] La situation était celle-ci : en face, du coté du Milanais, Serbelloni, général des Espagnols, était sur la frontière avec une armée ; à dos, du côté du Tyrol, Fernamond, général des impériaux, se disposait à forcer les passages et à faire évacuer la Valteline en rejoignant Serbelloni. […] Un autre général de l’empereur, le comte de Schlick, venant du côté du Tyrol pour réparer l’échec de Fernamond, Rohan allait encore se trouver entre deux armées, avec cette aggravation fâcheuse que les régiments qui arrivaient avec Schlick étaient de vieilles troupes aguerries, et que l’armée espagnole, commandée par Serbelloni et rassemblée à Morbegno, frontière du Milanais, était de 4000 hommes et 300 chevaux, aussi des meilleurs soldats.
La guerre de Sept Ans, en venant rompre le cours des prospérités de Frédéric et de ses loisirs si bien occupés, mit à l’épreuve l’âme de sa sœur, cette âme supérieure et sensible, et nous permet de l’apprécier par ses plus hauts côtés, dans son attitude vraiment historique. […] L’ami de Voltaire, le maréchal de Richelieu, arrivait en Allemagne pour commander l’armée française ; il y avait peut-être quelque chose à tenter de son côté. […] Voltaire alors en Suisse, aux Délices, et très lié avec les Tronchin de Genève, eut l’idée d’employer un des membres de cette famille, Tronchin, banquier à Lyon, et de le prendre pour son intermédiaire auprès de l’archevêque de cette ville, le cardinal de Tencin, autrefois du conseil du roi, mis de côté pour le moment, mais qui avait toujours des intelligences à Versailles et des lueurs d’espérances d’y revenir. […] Contentons-nous de reconnaître et de saluer dans la margrave une des femmes originales du xviiie siècle, un esprit piquant, une rare fierté d’âme, un caractère et un profil qui a sa place, marquée non seulement dans l’anecdote, mais dans l’histoire de son temps, et qui, à meilleur droit encore que le prince Henri et à un degré plus rapproché, se distinguera toujours au fond du tableau à côté du roi son frère.
Combes avait trouvées de son côté au Dépôt de la guerre et lui avait communiquées, les a fait précéder d’une introduction, les a entourées de notes, d’éclaircissements de tout genre. […] Geffroy, et qui, à la rigueur, se peuvent suffire à elles-mêmes, ont surtout mis en lumière les commencements et les préliminaires de la mission de la princesse des Ursins en Espagne ; c’est le côté neuf de la publication (je suppose des lecteurs au courant et qui se souviennent de l’ancien recueil de 1826). […] Elle agit de concert, et même à côté ; elle s’informe, elle rend compte, elle correspond directement avec ses amis de Versailles57. […] Le côté femme (car il faut bien qu’il se retrouve toujours) paraît avoir été dans une certaine vanité de pompe, dans cette chimère de la souveraineté (ayant été si longtemps sujette, et glorieuse de cesser de l’être), et dans des illusions sur son âge.
La plupart des premières et des plus anciennes, qui remontent jusqu’à 1818, sont écrites à de bonnes et pieuses demoiselles, Mlle de Lucinière, Mlle de Tremereuc, que Lamennais avait connues aux Feuillantines, dans une espèce de petit couvent dirigé par le respectable abbé Carron : il avait inspiré à ces dignes personnes une vive amitié, qu’il leur garda de son côté très-fidèlement, au milieu de toutes ses traverses et de ses vicissitudes. […] Si pour lui, dans l’ordre intellectuel, le vrai est tout entier d’un côté et le faux de l’autre, dans l’ordre moral le bien absolu, à ses yeux, est également tout d’un côté, et le mal du côté opposé ; à droite les bons, à gauche les méchants ; les agneaux séparés des boucs, pas de mélange !