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1634. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

Les adjectifs qui n’ont pas de forme spéciale pour le féminin sont en train d’en acquérir une : mais l’ancien usage subsiste à côté du nouveau, et Oresme dit avec assez d’incohérence : « science moral » et « vertus morales ». […] La grande règle de la rhétorique naturelle, c’est de plaire et de toucher : pour cela les prédicateurs ramassent de tous côtés ce qu’ils croient de nature à intéresser, même à amuser l’auditeur. […] Son plus célèbre ouvrage, l’Apparition de Jean de Meung, œuvre d’un admirateur du Roman de la Rose, le met à côté des Gerson, des Oresme, des Jean de Montreuil, de tous ces premiers patriotes qui élevèrent la voix pour le peuple à la fin du xive  siècle.

1635. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »

Il se révéla par un livre qui le plaça pour son début aux côtés de Chateaubriand et de J. de Maistre : l’Essai sur l’indifférence en matière de religion. […] De chaque côté de cette souveraineté, pour en assurer le jeu et en restreindre l’abus, il institue l’inamovibilité des juges694, représentation de l’éternelle morale, et la liberté de la presse695, représentation de l’irrésistible démocratie. […] Il était peuple par un côté : il aimait les soldats, les uniformes, le tapage des tambours, l’idée des charges furieuses et des héroïques carnages ; toute la poésie de son âme se ramassait dans ces émotions belliqueuses : il aima la guerre d’Algérie pour son scénario d’épopée militaire, encore plus que pour les résultats.

1636. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »

Parysatis le découpe avec un couteau dont la lame est empoisonnée d’un côté, mange la portion saine, et présente à la reine la tranche imprégnée du venin. […] C’est maintenant un juge sévère, qui recherche et qui interroge, — « Où as-tu laissé l’élite de tes amis, ceux qui se tenaient debout à ton côté ; Pharandacès, Susas, Pélagon, Datamas et Agdabatas, Psammis, Susicanès qui, pour te suivre, partit d’Echbatane ?  […] Cette interprétation me semble à côté sinon au rebours du sens ; elle effleure la lettre du texte sans pénétrer son esprit.

1637. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539

J’en ai pourtant fait une dont je vous prierai de me rendre raison dans vos loisirs philosophiques : c’est que, depuis Pétersbourg jusqu’à Lübeck, toute cette grande étendue de rivage de la mer Baltique n’est qu’une grande plaine sablonneuse où l’on ne trouve pas un seul rocher, et tout le côté septentrional, en prenant par Vyborg, Fredrikshamn, et les côtes de Suède qui sont opposées, ne sont absolument qu’une grande masse de rochers tout nus6. […] Je puis vous dire que la bénédiction de Dieu est sur cet ouvrage qui m’aurait déjà valu plus de 60 000 francs sans les contrefaçons nombreuses qui s’en sont faites de tous côtés. […] [NdA] Toujours le même idéal qui se couronnera par La Chaumière indienne, mais ici nous l’avons à l’état de prose et avec le côté matériel, que Bernardin ne négligeait pas.

1638. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

Dieu lisait tout cela comme je l’ai lu moi-même dans le cœur de cette excellente mère, mais le monde cherche à voir les vertus même du mauvais côté. […] Je me souviens de l’avoir vue un matin d’une nuit sans sommeil, pendant laquelle elle avait veillé à côté du berceau d’un enfant malade de la comtesse O’Donnel, sa sœur. […] XXXIV Malgré le froid de la saison, une grande porte vitrée était ouverte sur une petite cour fermée de tous côtés par de hautes murailles.

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