Quand il s’agit de transférer l’établissement de Rueil à Noisy, elle ne veut pas qu’on se jette dans les superfluités ni qu’on renouvelle toutes choses : Conservez bien tout ce que vous avez pour l’autel, car j’ai dit que nous ne voulions point qu’on en fît, et que nous arrangerions les dedans à notre fantaisie ; je connais MM. les architectes du roi, ils nous accommoderaient de la façon du monde la plus régulière pour la symétrie et la plus incommode ; ne perdons pas le moindre banc et la plus petite chaise de paille ; tout nous servira, et nous en demanderons moins, qui est pour moi le souverain bonheur. […] L’autre pièce que j’ai à citer est intitulée Le Retour, c’est l’être humain (homme ou femme) qui, après avoir vécu, souffert et failli, revient au lieu natal, dans le manoir domestique, et y retrouve tous les anciens témoins de son innocence et de son bonheur : « Nous reviens-tu avec le cœur de ton enfance, un cœur libre, pur, aimant ?
Je ne reviendrai pas sur ce qui vient d’être si bien dit, et dit de telle manière, avec tant de pénétration d’analyse, tant de bonheur d’expression et de vigueur d’accent, que l’étude semble faite : j’allais oublier que mon devancier, en me comblant, m’a interdit à son égard l’éloge. […] La nouvelle qui a obtenu le second prix, et qui a pour titre Le Chant des Hellènes, est une confession, ou du moins une confidence, celle d’une femme à une jeune amie qu’elle veut prémunir contre un travers dont elle n’a pas pu se garder elle-même. « Préserver son imagination de tout écart n’est qu’un simple calcul de bonheur pour une femme vertueuse » : cette épigraphe, empruntée à Mme Necker de Saussure, se trouve justifiée par le récit ; mais ce récit est facile, naturel, coulant, et n’a rien d’une prédication.
La société m’importune, la solitude m’accable… Je me précipite sur cette terre qui devrait s’entrouvrir pour m’engloutir à jamais… Je me traîne vers cette colline d’où l’on aperçoit votre maison, je reste là les yeux fixés sur cette retraite que je n’habiterai jamais avec vous. » Et cette maison, cette retraite tant convoitée, tant regardée, et qui lui paraît offrir de si enviables perspectives de bonheur, il n’en retrace pour lui ni pour nous aucun trait distinct et reconnaissable, il ne nous la montre pas. […] Sa tristesse et sa distraction se dissipèrent : elle ne résista plus au charme secret que répandait dans son âme la vue du bonheur que je lui devais ; et quand nous sortîmes de table, nos cœurs étaient d’intelligence comme si nous n’avions jamais été séparés.
Eh bien, on en parlera encore pendant l’établissement du nouveau gouvernement (le Directoire) dont nous attendons notre bonheur. […] C’est là où est le bonheur, et c’est là sûrement où, s’il est possible, j’irai le chercher.
C’est de lui qu’on a dit avant le 18 fructidor : « Cet homme vit encore 31. » Malgré plusieurs blessures et mille dangers, il a échappé aux périls de la guerre ; il vivra longtemps, j’espère, pour la gloire de nos armes, le triomphe de la Constitution de l’an III et le bonheur de ses amis. […] ) On aura remarqué ces mots : le bonheur de ses amis.