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1754. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »

ne sera pas seulement un jour de joie pour la catholicité tout entière, mais ce sera surtout un jour de bonheur pour la Grande-Bretagne.

1755. (1773) Discours sur l’origine, les progrès et le genre des romans pp. -

Ils croyoient qu’à force de méditations, certaines filles Druidesses avoient pénétré dans les secrets de la Nature ; que par le bien qu’elles avoient fait dans le monde elles avoient mérité de ne point mourir ; qu’elles habitoient au fond des puits, au bord des torrents, ou dans les cavernes ; qu’elles avoient le pouvoir d’accorder aux hommes le don de se métamorphoser en loups & en toutes sortes d’animaux, & que leur haine ou leur amitié décidoit du bonheur ou du malheur des familles.

1756. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Par bonheur, il s’est, sur certains points et grâce à la vigueur de sa propre personnalité, défendu de cette influence. […] Cela est conté d’ailleurs dans un style si clair, si sobre et surtout si simple, avec un tel bonheur d’expression venu non de l’imprévu des termes, mais de leur justesse, qu’il semble bien qu’il n’y eût pas moyen d’en employer d’autres, et que ceux-ci n’ont pas été choisis entre plusieurs, mais qu’ils sont venus d’eux-mêmes, attendu qu’ils étaient les seuls. […] Par bonheur, M.  […] Par bonheur, l’opinion des politiciens, en pareilles matières, est chose négligeable. […] Les bonheurs d’expression sont fréquents sous la plume de M. 

1757. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Le Dépit amoureux, à travers l’invraisemblance et le convenu banal des déguisements et des reconnaissances, offre dans la scène de Lucile et d’Éraste une situation de cœur éternellement renouvelée, éternellement jeune depuis le dialogue d’Horace et de Lydie, situation que Molière a reprise lui-même dans le Tartufe et dans le Bourgeois Gentilhomme, avec bonheur toujours, mais sans surpasser l’excellence de cette première peinture : celui qui savait le plus fustiger et railler se montrait en même temps celui qui sait comment on aime. […] Plaute et Rabelais, ces grands comiques, offrent aussi, malgré leur réputation, des traces d’une faculté sensible, délicate, qu’on surprend en eux avec bonheur, mais Molière surtout ; il y a tout un Térence dans Molière.

1758. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Les enfants, quoi qu’on dise, ne sont que les graines à l’âge ingrat du bonheur. […] L’ivresse d’aimer, qui fait le comble du bonheur, est un berceau de suave mélancolie.

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