Une brise glacée s’exhalait de cet immense champ de fleurs, et ces corolles blanches gelaient le bout des les doigts qui approchaient. […] Tu es en nage… — Et, avec son petit mouchoir blanc, elle lui essuyait le front et les joues et elle lui donnait plusieurs baisers. » A vrai dire, le pittoresque pur joue dans la littérature un rôle plus négatif que positif. […] De ma fenêtre j’aperçois un grand rosier : Petit bouton de rose blanche à demi détaché de la tige, trois filaments d’écorce t’y retiennent seuls encore. […] Une plaine s’étendait à droite ; et à gauche un herbage allait doucement rejoindre une colline, où l’on apercevait des vignobles, des noyers, un moulin dans la verdure et des petits chemins au-delà, formant des zigzags sur la roche blanche qui touchait au bord du ciel. […] Elle se leva au milieu de la nuit, comme une blanche vestale qui vient pleurer sur le cercueil d’une compagne.
La République proclamée par la France en Europe, ce sera la couronne de nos cheveux blancs. […] Notre voiture venait de frôler deux miss en robe blanche, petit canotier de paille anglais, hautes cannes de touristes en main. […] Parfois, la voiture rattrapait les jeunes filles, et leurs énergiques petits visages, roses et blancs, éclairés d’yeux d’eau de mer et d’un sourire à dents blanches, rayonnaient du plaisir de nous devancer quand même, sûres qu’elles étaient de nous précéder à l’observatoire. […] Le petit chien noir et blanc la congédie en aboyant.) […] Il pointait son chapeau à plumes blanches, la corne en avant, de travers sur le côté droit ; le pantalon blanc, les bottes à retroussis jaunes, d’où pendaient deux grands tirants, selon la mode du temps.
Alors, trois hommes, d’une beauté céleste et vêtus de blanc, lui apparurent. […] Elle porte un voile blanc, et l’arbre palladien, l’olivier, lui fait une couronne de ses feuilles. […] Un drap blanc masqua la porte de la salle à manger, à mi-hauteur. […] Elle avait les cheveux noirs et de blanches épaules. […] Il se vantait d’avoir rendu fidèlement la prose par la prose et les vers blancs par les vers blancs.
Le voilà introduit dans le monde des cours, logé dans un palais blanc aux salons dorés, entouré de laquais chamarrés, servi magnifiquement à table ; mais, remarque-t-il, « ces dîners somptueux sont si fades à mon estomac qui a déjà broyé pas mal de vache enragée ! […] …………………………………………………… Avec le bruit d’un vol d’oiseaux de nuit qui passe Ses manches blanches font vaguement par l’espace Des gestes fous auxquels personne ne répond.
Pierre Dupont me paraît légèrement chétif en comparaison de ce robuste jeune homme qui aurait mordu, avec ses dents si belles, dans toutes les jouissances de la civilisation et de la vie, comme dans un morceau de pain blanc ! […] Assurément, il y a du Burns sous son écorce, du Burns qui c’est pas encore sorti de sa tige, dans le poète qui nous a donné Les Sapins, Le Braconnier, La Vache blanche, Le Lavoir, Le Bûcheron, La Fille du Cabaret, La Chanson de la soie, même Les Bœufs, populaires pourtant, mais comme toute poésie inférieure, Les Bœufs, dont l’inspiration est brutale, car la femme et la fille y sont grossièrement et sordidement sacrifiées aux animaux, et enfin Le Tisserand, dont le refrain est idéal d’imitation pittoresque et d’harmonie !