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1496. (1856) Le réalisme : discussions esthétiques pp. 3-105

Un peintre ou un romancier ne se croira pas obligé de mettre des mains blanches au bout d’une paire de manches d’indienne ou de molleton.

1497. (1907) Le romantisme français. Essai sur la révolution dans les sentiments et dans les idées au XIXe siècle

Il abandonna la perruque, l’épée, les bas blancs et se fit voir dans les lieux les plus fréquentés, à la Cour même, vêtu d’une façon vile. […] … En ce moment et plus tard encore, ce sera perpétuellement de même une vie monotone et subtile, des pages blanches, des jours vides, des intervalles immenses pour des riens, des attentes dévorantes et si longues qu’elles uniraient par rendre stupide ; peu d’actes, des sentiments sans fin. […] Il lui semblait que sur un balcon pavoisé, derrière une jalousie entr’ouverte, quelque forme ravissante de jeune fille a demi voilée, quelque longue et gracieuse figure en blanc, se penchait d’en haut pour saluer le vainqueur au passage pour lui sourire117.

1498. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

Ce sont des caracteres noirs, tracés sur du papier blanc.

1499. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

Pour bien disposer l’opinion, on choisit dans l’ouvrage un épisode marqué d’un caractère de nouveauté qui devait frapper les esprits ; Atala, comme la Colombe biblique, se détacha gracieusement de l’arche pour aller effleurer de ses blanches ailes ce monde lui aussi récemment sorti d’un déluge, et où toutes les idées, tous les sentiments que le Génie du christianisme rapportait à la France, avaient hâte de s’élancer.

1500. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

Le sujet, car il en faut bien un, quel qu’il soit, pourrait bien être le jeune duc de Nemours, celui même qui a reçu sous l’échafaud le sang de son père, que Louis XI avait fait habiller de blanc et parer comme pour une fête, pour qui Voltaire, au milieu de ses froides et mesquines railleries, a trouvé des larmes vraies et chaudes, qui a senti pleurer sur ses joues la tête de son père. […] Il ne lui arrive jamais de chercher, comme Wordsworth ou Wilson, dans le regard naïf d’un enfant, un souvenir de Dieu, ou, comme Hervey, en regardant les blanches épaules d’une jeune fille, de prévoir le jour où la mort viendra les réduire en cendres. […] Ainsi fit le dix-huitième siècle, quand il sentit, dans ses veines appauvries, que la folie et les nuits blanches n’étaient plus de son âge : le théâtre eut alors ses enseignements comme le jardin d’Academus et le Portique.

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