Toute la beauté de la nature est dans le moindre village. […] Elle en est la séduction et l’une des beautés. […] Sa beauté ne résulte pas de sa soumission juste à une idée : il dépasse l’idée. […] Il n’est rien de plus difficile que de voir le monde en beauté. […] Une méditation musicale, et de quelle beauté poignante et sereine !
Louis XIV avait imprimé dans tous les esprits une image de beauté, de grandeur et de naturel, demeurée plus forte que les préventions personnelles. […] « Il se plut à y tyranniser la nature » : où donc est la beauté du travail de l’homme, si ce n’est dans sa lutte avec la nature ? […] Marly réunissait la plupart des beautés naturelles qui manquaient à Versailles ; et pourtant le palais et les jardins de Marly ont disparu. […] Je devrais avoir du scrupule à rechercher comment le théâtre a tiré des beautés durables d’actes que réprouve justement la morale même la plus mondaine. […] Mot charmant, qui fait sentir si vivement la beauté de son sacrifice.
Dans ses vers, qui sont presque tous d’un délicieux lakiste, il atténuait la grande beauté sombre de Baudelaire — et ce cri de râle ! […] Paul Bourget seraient assez inintelligibles, ou du moins n’auraient pas leur sens réel et profond, si l’on n’y retrouvait pas l’écho de cette religion de la Beauté qui a la vertu d’un opium délicieusement mystique, l’attrait d’une révolte, la douceur d’une rédemption.
Mais elle est d’abord un don de la beauté à elle-même. […] Si la beauté est un chant, la grâce en est l’harmonie. […] La beauté se distingue de l’admire. […] Il est à la beauté comme une enveloppe spirituelle. […] Que de beauté dans cette absence !
La Franciade, en tant qu’épopée au sens étroit du mot, ouvre une série néfaste que nous retrouverons au xviie siècle ; en tant que poème, ses beautés sont lyriques. […] à être vu sous l’angle où je le présente ici, il ne perd rien de sa grandeur morale, de sa mâle beauté ; au contraire il y gagne en vérité humaine, et ses défauts même éveillent la sympathie, étant le conflit d’un génie épique avec une formule dramatique. […] Ici, l’esprit de l’époque a trouvé, créé, sa forme adéquate ; ce sont des œuvres d’absolue beauté. […] Les beautés des Martyrs, de Corinne, sont lyriques surtout et se détachent du récit. […] Tout ce théâtre, si riche en beautés de tout genre, n’a qu’un défaut : malgré la démonstration en trois points de la préface à Cromwell, ce n’est pas du théâtre.