Il y a beaucoup de ces sourires dans la poésie de M. […] Il y a beaucoup de fées parmi les vers de M. […] Beaucoup de jeunes gens ont cru en M. […] D’autres disciples allèrent plus loin dans la connaissance de leur maître et ils surent que pour arriver à la vie bienheureuse ― qui comme dans Sénèque comporte beaucoup d’or et beaucoup de pourpre ― il faut plaire, et que pour plaire il faut avoir l’air de faire coïncider sa pensée avec l’émotion générale. […] Il faut beaucoup de subtilité et de magnifiques ressources logiques pour vaincre l’entêtement des mots, pour les agenouiller dans une posture humble, quand ils sont orgueilleux, gracieuse, quand ils sont laids.
— Heureux cependant le roi de France, heureux le feuilleton qui rencontrent, en leur chemin, beaucoup de ces hommes « qui ne sont bons que pour les plaisirs de l’imagination, de l’esprit et du cœur ! […] « Un autre défaut de Molière que beaucoup de gens d’esprit lui pardonnent, et que je n’ai garde de lui pardonner, est qu’il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu. […] À la critique, tout aussi bien qu’à la poésie, on peut appliquer cette indulgente définition d’un Italien : Beaucoup d’esprit, beaucoup de bile et beaucoup de feu : Tutto spirito, tutto bile, tutto fuoco ! […] comme tout cela aurait besoin d’être joué avec beaucoup de goût, de retenue, de modestie, et de politesse. […] Voilà pourquoi vous rencontrerez du vin de Bordeaux sous toutes les latitudes, et voilà pourquoi vous trouverez que la comédie de Marivaux est jouée, et passablement jouée, partout, en Europe, Plus d’une fois nous avons vu revenir de la Russie où elles avaient tout à fait oublié l’accent, le génie et le goût de la comédie de Molière, des actrices intelligentes qui se retrouvaient, très à l’aise, avec l’esprit de Marivaux ; elles le comprenaient à merveille ; elles le disaient avec beaucoup de grâce, et si parfois ces belles dames de la poésie exotique avaient rapporté de leur voyage un certain petit air étranger, ce petit air étranger les servait, loin de leur nuire, et leur donnait je ne sais quelle piquante nouveauté.
Après ton départ j’ai fait beaucoup de dessins et il y en a qui sont bien. […] Je vous embrasse beaucoup de fois. […] Je vous embrasse beaucoup de fois. […] Paris est vide, mais j’ai beaucoup de choses à faire, entre autres un tableau pour le Salon. […] Mais tout en dérangeant tout, cela arrange beaucoup de choses pour ce qui est de la peinture.
Ainsi Molière, après avoir essuyé beaucoup de froideur et de dissensions domestiques, fit son possible pour se renfermer dans son travail et dans ses amis, sans se mettre en peine de la conduite de sa femme21. […] Madame, j’ai beaucoup de grâces à vous rendre. […] Cette femme, qui inspira une si forte passion à Molière, et qui le rendit si malheureux, n’avait pas une beauté régulière ; voici le portrait que Molière en a fait lui-même à une époque où elle lui avait déjà causé beaucoup de chagrins: « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu, les plus brillants, les plus perçants du monde ; les plus touchants qu’on puisse voir. […] Élève de Molière, elle devint une excellente actrice: sa voix était si touchante, qu’on eût dit, suivant un auteur contemporain, qu’elle avait véritablement dans le cœur la passion qui n’était que dans sa bouche. « Remarquez, dit-il, que la Molière et La Grange font voir beaucoup de jugement dans leur récit, et que leur jeu continue encore lors même que leur rôle est fini.
L’art qui médite, qui édifie, qui vit en lui-même et dans son œuvre, l’art peut se représenter aux yeux par quelque château antique et vénérable que baigne un fleuve, par un monastère sur la rive, par un rocher immobile et majestueux ; mais, de chacun de ces rochers ou de ces châteaux, la vue, bien qu’immense, ne va pas à tous les autres points, et beaucoup de ces nobles monuments, de ces merveilleux paysages, s’ignorent en quelque sorte les uns les autres ; or la critique, dont la loi est la mobilité et la succession, circule comme le fleuve à leur base, les entoure, les baigne, les réfléchit dans ses eaux, et transporte avec facilité, de l’un à l’autre, le voyageur qui les veut connaître.