. — L’Art français en Allemagne (1895). — Madame Falconnet (1898).
d’Argonne peut être regardé comme un Littérateur, dans qui la solitude n’avoit affoibli ni l’amour des Lettres, ni celui des Anecdotes, ni l’art de les raconter avec agrément.
Il développa, dans l’art de la Tragédie, des ressorts que Jodelle, son Prédécesseur, n’avoit fait qu’entrevoir ; c’est-à-dire, que ses Tragédies eurent une forme plus ajustée aux regles qu’on observe aujourd’hui.
Ceux qui sont capables d’apprécier la méthode & la précision, la profondeur & la clarté, la multitude des instructions & la briéveté des volumes, l’art de présenter en raccourci des tableaux, sans rien dérober aux objets les plus étendus & les plus multipliés, trouveront toutes ces qualités réunies dans son Abrégé chronologique de l’Histoire de France.
Ses Harangues & son Traité de l’Art d’apprendre & d’enseigner, ajoutent au mérite du style, celui des préceptes & du bon goût.