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656. (1894) Critique de combat

Zola s’est arrêté à mi-chemin. […] Thiébault s’arrête au 13 Vendémiaire, au moment où Bonaparte sauve les représentants de la nation, en attendant qu’il les chasse. […] Il est temps de s’arrêter ; et pourtant l’an qui vient nous apportera en sus mille sujets de joie et de tristesse que nul ne peut prévoir. […] N’est-ce pas horrible qu’un pauvre diable soit arrêté et menacé de la prison pour avoir volé, ayant faim, deux sous de charcuterie ? […] Je m’arrête.

657. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

J’ai honte de faire ces chicanes, et je m’arrête. […] On allait passer sans s’arrêter. […] Il se serait déclaré cependant ; mais une crainte l’arrête. […] Après ce premier acte, il faut s’arrêter. […] Mais comment arrêter les faiseurs de clefs ?

658. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Archiloque, et Lycambe. » pp. 7-11

On résolut de l’arrêter.

659. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Nisard »

En un siècle égoïste et pressé comme le nôtre, qui s’arrête à peine devant les grandes choses et devant les grands noms, était-ce bien la peine de faire poser devant nous la figure, ou plutôt la momie, de trois scholiastes comme eux ?

660. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Pour moi, j’arrêtai les chevaux et je restai. […] « Mais toi, tu t’arrêtes, ô prudent pharmacien ! […] Mais arrêtons-nous un moment, afin que tes parents ne te reprochent pas de leur amener une fille boiteuse et d’être un hôte peu intelligent.” » XVIII Cependant le père, la mère, le pharmacien et le pasteur, après avoir donné et reçu les renseignements les plus touchants sur la perfection de cœur de la belle étrangère, abrégeaient l’heure à table dans les entretiens les plus émus et les plus édifiants. […] Laissez-moi m’en aller avant d’avoir éprouvé plus douloureusement cette humiliation ; ni la nuit qui enveloppe la terre, ni l’orage que j’entends gronder, ni la pluie d’averse qui tombe, ni le vent qui mugit dans les arbres, rien ne m’arrêtera ici.”

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