Que furent-elles pour qu’un philosophe à cheveux blancs ne rougisse pas de s’arrêter avec elles sous le réverbère historique ? […] à la duchesse de Chevreuse, qui était tenue de réussir, puisqu’elle ne respectait rien de tout ce qui arrête. […] Arrêtons-nous ici. […] Cousin qui écrit respectueusement ces belles chroniques, qui ne les brusque pas d’un mot de mépris pour passer outre, mais qui s’y arrête et qui en ferait Volontiers des Commentaires non de César, mais de Laridon !!!
Dans l’espace d’abord, car le corps de chacun de nous s’arrête aux contours précis qui le limitent, tandis que par notre faculté de percevoir, et plus particulièrement de voir, nous rayonnons bien au-delà de notre corps : nous allons jusqu’aux étoiles. […] nous l’arrêterons, et nous lui répondrons : vous pouvez sans doute, vous savant, soutenir cette thèse, comme le métaphysicien la soutient, mais ce n’est plus alors le savant en vous qui parle, c’est le métaphysicien. […] Vous verrez que c’est impossible, que la pensée était un mouvement indivisible, et que les idées correspondant à chacun des mots sont simplement les représentations qui surgiraient dans l’esprit à chaque instant du mouvement de la pensée si la pensée s’arrêtait ; mais elle ne s’arrête pas.
Que l’esprit ne craigne donc pas de se plaire et de s’arrêter à ces charmantes études, qui renferment une si grande part de l’histoire des peuples ! […] Je ne le vois pas, car un nuage s’est arrêté alentour, et tous les mortels n’ont dans leurs yeux que des prunelles mortelles, et ils n’ont pas la force de regarder le Dieu souverain de tous. […] Aussi, les interprètes des Muses chantent Ptolémée pour sa munificence… » Puis, rappelant avec un luxe d’apothéose et de servilité les offrandes et l’encens partout consacrés au dieu présent, au prince qui règne, le poëte s’arrête à ces mots : « Salut, ô roi Ptolémée ! […] Essayons de marquer ces nuances dans nos faibles proses, et de montrer au moins sur le papier les linéaments et les contours de la fleur desséchée : « Dans Sparte, jadis, près du blond Ménélas, les vierges, portant le vert hyacinthe mêlé dans leur chevelure, s’étaient arrêtées, formant un chœur, devant la chambre nuptiale peinte à neuf.
On n’avait pas oublié le débordement de la conquête turque sous Mahomet II, et comment de Constantinople le sultan menaçait déjà Rome quand la mort l’arrêta. […] Rien n’arrêta, dans celle œuvre, le zèle du généreux pontife, pas même les lenteurs égoïstes et la froide astuce du monarque dont il devait le plus espérer le secours. […] Gâtée par la jalousie de Philippe Il contre ses alliés et ses proches, elle s’arrêta, pour laisser aux Turcs, dans un lâche traité de paix, tout ce qu’ils avaient conquis. […] Je ne sais si cette poésie des premiers temps chrétiens, à laquelle nous nous sommes arrêtés, offrit émotion plus naïve, le lendemain des miracles et du martyre, que ne la ressent, après tant de siècles, le poëte inspiré par sa foi.
Si le conte est fait d’une manière trop prolixe, si le conteur emploie trop de paroles, et s’arrête à peindre trop de détails, l’esprit de l’auditeur devine la chute vers laquelle on le conduit trop lentement ; il n’y a plus de rire, parce qu’il n’y a plus d’imprévu. […] Il dépend de la police de Paris d’arrêter la décadence de l’art dramatique.