Et l’histoire des Ruines est écrite… L’historien s’arrête à cette place, et il a raison. […] Les idées qu’il exprime, ces verba novissima du dernier peut-être des royalistes purs, — si vraies qu’elles soient et en raison même de leur vérité, — ne sont pas capables d’arrêter le torrent des idées contraires qui emportent le monde vers d’autres ruines, lesquelles, certainement, nous vengeront de celles-ci !
Puisse-t-il s’arrêter à temps ! » Et il s’est arrêté.
C’est un sentimental et un sentimental discret, et si discret qu’il oublie de mettre son nom à son épitaphe, car c’est son épitaphe que celle-ci, qui n’est celle de personne dans son recueil, et dans laquelle on rencontre de ces traits, révélation d’une muette destinée : Arrête-toi, passant. Brève sera l’histoire, Et je ne te dirai rien que la vérité, Aucun récit banal de douleur. — Dans sa gloire, C’est un noble type arrêté.
La mer d’Étrurie dut être bien limitée lorsqu’Horatius-Coclès arrêtait seul toute l’Étrurie sur un pont ; ensuite ce nom s’est étendu par les victoires de Rome à toute cette mer qui baigne la côte inférieure de l’Italie. […] C’est aussi de ce mot Ara, prononcé et entendu d’une manière si uniforme par tant de nations séparées par les temps, les lieux et les usages, que les Latins durent tirer le mot aratrum, charrue, dont la courbure se disait urbs (le sens le plus ordinaire de ce mot est celui de ville) ; du même mot vinrent enfin arx, forteresse, arceo, repousser (ager arcifinius, chez les auteurs qui ont écrit sur les limites des champs), et arma, arcus, armes, arc ; c’était une idée bien sage de faire ainsi consister le courage à arrêter et repousser l’injustice.
Il ne s’arrête point aux zones intermédiaires et peu tranchées ; il va droit au cœur du pays, aux régions singulières. […] Arrêtons-nous à Flaubert. […] Le trille majestueux du rossignol d’Ukraine a retenti : il semble que la lune s’arrête au milieu des nuées pour l’entendre. […] » murmurait-elle ; et ses larmes s’arrêtaient dans les rides qui avaient changé son visage, si beau jadis. […] Ce recueil ne doit guère nous arrêter.