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861. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. FAURIEL. —  première partie  » pp. 126-268

Auguste vous appelle à grands cris. […] Les insectes qui bourdonnent appellent la rêverie et invitent à un calme heureux. […] Le nom de Violette n’y fait rien ; c’est Marly-la-Machine qui décide, qui depuis longtemps ne s’appelle plus Marly-le-Roi, et qui n’est pas encore appelé Marly-l’Empereur. […] Je dirai là-dessus comme disait certain évêque : « En public, madame, vous serez obligée de m’appeler monsieur, mais en particulier vous pouvez m’appeler monseigneur. […] Il y apportait un sentiment vif, passionné, et qui aurait pu s’appeler de la sollicitude.

862. (1940) Quatre études pp. -154

À côté d’elle demeure une puissance au moins égale, qui s’appelle l’art. […] Ou bien tous s’élancent vers les cimes glacées du Parnasse, c’est ainsi qu’ils les appellent : et les voilà figés en statues impassibles. […] Mais il nous faut aller droit à celui qui a osé, sans précautions et sans ambages, dire ce qu’il pensait de cette futilité difficile qu’on appelait des vers. Il s’appelle Houdar de la Motte ; nulle habitude, nulle révérence, nulle pudeur ne l’ont retenu. […] vivent peut-être encore après ce que nous appelons la mort.

863. (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)

L’attention est accompagnée d’un certain état affectif que Preyer appelle l’« émotion d’étonnement ». […] L’art plie la nature à ses desseins, et c’est à ce titre que j’appelle cette forme de l’attention : artificielle. […] Ils forment un premier groupe morbide que j’appellerai l’hypertrophie de l’attention. […] Les Allemands l’appellent Grübelsucht, les Anglais « manie métaphysique ». […] Esquirol appelait l’idée fixe une catalepsie de l’intelligence.

864. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Tout poème doit son caractère proprement poétique à la présence, au rayonnement, à l’action transformante et unifiante d’une réalité mystérieuse que nous appelons poésie pure. […] — ce poids, où veut-il nous précipiter, sinon vers ces augustes retraites, où nous attend, où nous appelle une présence plus qu’humaine ? […] Il appelle tout cela « poésie-raison », et préfère de beaucoup la « poésie-musique » — encore un de ces méchants mots qu’il se plaît à forger ! […] Après avoir spirituellement rapproché des vers de Coppée et de Boileau, il va tout de suite au cœur du problème : j’appelle ces lignes de la prose rimée ; je répugne invinciblement à les appeler de la poésie. […] Du poète lui-même pris en soi et de l’état poétique ; ou, en d’autres termes, du phénomène que l’on appelle inspiration et que l’on attribue à « un génie qui souffle du dehors » ?

865. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Tout ça fait partie de ce que j’appelle le moule. […] Appelez-vous cela du mépris ? […] Et si mon Beethoven s’appelle Rameau, tant pis. […] Donc mon homme (je l’appelle Chambray) opprime sa nièce et son neveu (je les appelle Jeanne et Pierre Martigny), d’une tendresse impérieuse et tyrannique. […] Mentor s’appelle ici René Cercleux.

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