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1237. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Lawrence Sterne »

, et d’appartenir à la grande philosophie du xviiie  siècle, à cette race « des vaillants athlètes, nos pères », qui ont combattu… Hélas !

1238. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Les deux cathédrales »

Au fond, et c’est à cela que je veux en venir, ces deux hommes appartiennent à des conceptions diamétralement opposées.

1239. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182

Dante appartient encore au lyrisme par l’œuvre de sa première jeunesse, la Vita nuova ; mais son génie est surtout épique ; avant l’exil déjà, il a conçu l’idée de la Divine Comédie.

1240. (1936) Réflexions sur la littérature « 6. Cristallisations » pp. 60-71

(les fortes tentatives de Taine et de Sorel pour fixer la psychologie de l’époque révolutionnaire appartiennent à la psychologie comme celles de Balzac et de Stendhal pour fixer celle de l’époque où ils vivaient, et toute la psychologie bien faite d’une époque apporte une lumière sur la nature générale de l’homme.) — Joignez-y même (vous ne serez pas au bout, mais vous atteindrez au moins un chiffre consacré) comme une septième lignée la plus ancienne, la plus obscure, la moins écrite, et, dans les temps modernes, la source vraie des autres : tout l’ordre religieux qui cristallise dans l’église catholique autour de la confession auriculaire et qui pousse encore au XIXe siècle, de Lamennais à l’abbé Bremond, de vigoureux rameaux.

1241. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

monsieur Gerdret, le poète des Insomnies appartient beaucoup trop à l’école du bon sens, mais en revanche l’ex-fonctionnaire en montre bien peu ! […] Quoiqu’il soit dur de laisser égorgiller sa loyauté sans la défendre, nous avons gardé le silence, estimant notre personnalité trop peu de chose pour l’intéresser directement dans de semblables questions. — Si une occasion toute naturelle ne nous était offerte aujourd’hui de repousser l’accusation, au moins irréfléchie, de ces braves gens, nous persisterions à nous taire, convaincu qu’il n’appartient qu’aux niais ou aux poltrons d’enfler un article de leur susceptibilité ombrageuse, et qu’entretenir tout exprès le public de ces misères est la privauté exclusive de l’outrecuidance ou de la sottise. […] Il n’appartient qu’aux âmes ardentes, aux natures droites et vraies, de vivre, pour ainsi dire, dans un tourbillon polémique, et de traîner après soi cette fièvre guerroyante, cet appétit de la bataille, qui n’est, après tout, que le légitime besoin d’expansion de la jeunesse et de la vie. […] Il. n’appartient qu’au vrai talent d’entrer si carrément dans la peau de ses personnages, et je connais peu d’écrivains de qui l’on puisse dire, à la lecture d’une histoire de vol ou de meurtre : — Cet homme est un assassin, ou cet homme est un voleur. — Le génie seul m’avait semblé jusqu’ici posséder le privilège de ces miracles d’illusion ; j’avoue, par exemple, qu’au récit des forfaits de Richard III, je me demandai souvent avec terreur si l’âme de Glocester n’habitait pas la poitrine du poète. […] Mais la priorité appartient ici à M. 

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