Des soldats l’avaient aperçue la nuit, sur le haut de son palais, à genoux devant les étoiles, entre les tourbillons des cassolettes allumées. […] Les éperons des galères étincelaient, le toit de Khamon paraissait tout en flammes, et l’on apercevait des lueurs au fond des temples dont les portes s’ouvraient.
Le mari ici est un magistrat, un président de tribunal ; il est inquiet ; il s’aperçoit depuis quelque temps qu’il donne terriblement sur les nerfs à sa femme, et que, jusque dans les moindres choses, elle en a de lui, comme on dit, par-dessus la tête. […] Il est méthodique, ponctuel, à l’heure et à la minute ; mais cette année il retarde de cinq minutes sur l’an passé : sa vieille amie s’en aperçoit et tout bas s’en alarme ; elle y voit un acheminement à la fin prochaine.
Les dispositions étaient si mal prises ou plutôt si totalement absentes, qu’on ne s’aperçut que la gauche était tournée qu’au moment de l’attaque, et que toutes les forces de la droite et du centre furent inutiles de ce côté. […] Son Altesse Sérénissime répondit tout en piss… : « Mortaigne, prenez garde de prendre votre c… pour vos chausses. » Sans doute, ajoute M. de Voyer, que ce prince sentit l’absurdité de tirer d’un point aussi éloigné que la droite le secours nécessaire à la gauche ; mais il eut la faiblesse de ne pas s’opposer à ce ridicule arrangement. » Supposez un moment en imagination que le prince de Condé, dans la gloire des journées de Rocroy et de Lens, et à la faveur d’un songe comme le figurent les poëtes épiques, aperçoive tout à coup, dans l’avenir, un de ses descendants perdant une bataille dans une telle posture et sur un tel mot, et demandez-vous ce qu’il en dira !
Il faut qu’il y ait beaucoup de science dans la contexture de Bérénice pour qu’une action aussi simple puisse suffire à cinq actes, et qu’on ne s’aperçoive du peu d’incidents qu’à la réflexion. […] De loin il est difficile d’apercevoir dans Bérénice cette sorte d’architecture tragique qui fait que telle scène se dessine hautement et se détache au regard.
On s’aperçoit aisément, en y jetant les yeux, que le poëte diplomate redouble d’efforts, et que, novice en cela peut-être, il s’applique à justifier par son zèle la distinction dont il est honoré. […] S’il est absent aussi dans les idylles de Léonard, ce n’est pas que le poëte ne l’ait certainement aperçu.