L’aristocratie du sang (avec tout l’ordre social qu’elle impliquait) était assurément plus décorative, produisait des individus plus remarquables, de plus beaux spécimens de l’animal humain, et permettait à un petit nombre une vie plus noble et plus brillante.
Il était sage conseiller du roi quand il lui montrait ses flatteurs à La Cour du Lion, leur lâcheté envers Le Lion devenu vieux, leur bassesse dans Les Animaux malades de la peste ; le danger des maîtresses dans Le Lion amoureux ; l’esprit des courtisans, les uns à l’égard des autres, dans Le Lion, le Loup et le Renard ; le danger des petits ennemis dans Le Moucheron et le Lion ; la dissimulation des gens prudents à la cour des rois méchants, dans La Cour du Lion.
Quel homme que celui dont le caractère est une contradiction honteuse, une vile antithèse, animal équivoque, ayant, en même temps, la tête occupée de riens & le cœur rempli de crimes. » Si Pope eût voulu mépriser d’indignes ennemis & leurs cris impuissans, il se fût épargné bien des chagrins.
Quant à celui qui étudie les animaux, qu’est-ce autre chose, s’il est incrédule, que d’étudier des cadavres ?
La débauche du Français n’est qu’à demi choquante ; si l’animal en lui se déchaîne, c’est sans trop d’excès. […] Par dégoût des puritains, les courtisans réduisaient la vie humaine à la volupté animale ; par dégoût des puritains, Hobbes réduisait la nature humaine à la partie animale. […] » Il y a une sorte de « férocité » animale dans son amour. […] Ils ont de l’entrain, ils abondent en gestes, en ripostes ; le va-et-vient du théâtre et la verve animale font autour d’eux comme un petillement. […] C’est le portrait du pur animal, et je trouve qu’il n’est pas beau.