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1343. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Sur le terrain allemand, c’est Schopenhauer, sur le terrain anglais, c’est J. […] Le romantisme français (sauf certaines parties d’art élégiaque, dues peut-être à l’influence allemande et à l’influence des romans anglais et provenant surtout du désir de plaire au peuple qui ne comprend dans l’art que la sensiblerie), le romantisme français a été une affectation de force, d’audace, de mouvement, d’agitation et de fracas. […] Il laisserait conquérir la France par l’Espagnol, l’Allemand ou l’Anglais, en disant : « Qu’est-ce que cela peut bien me faire ? 

1344. (1888) Poètes et romanciers

le tonnerre a grondé, l’étoile s’éclipse : Cent jours passés, un Anglais sous sa voile Voit tout sanglant tomber l’aigle abattu.

1345. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

L’Angleterre nous avait devancés dans cette voie du matérialisme industriel et commercial ; seulement, bien plus sages que nous, les Anglais surent faire marcher leur gouvernement d’accord avec la nation, tandis que notre maladresse a été telle, que le gouvernement de notre choix a pu nous engager malgré nous dans la guerre.

1346. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »

On a longtemps interprété ce nom comme un développement de l’anglais « to whim », c’est-à-dire hennir, avec l’équivalence u=w qui est attestée ailleurs (avant des analyses plus récentes faisant apparaître la racine franco-latine homo/ homme (voir « Pléiade », Glossaire, p. 18).

1347. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Celui qui ose dire le contraire dans un livre (car au théâtre on ne le supporterait pas), celui-là offense la vérité anglaise, et est mis au ban de la société. […] Brasseur anglais, il invectivait Charles Ier ; étudiant de Salamanque, maudissait Philippe II ; ou, père sensible, s’indignait contre la Pompadour ; c’était le plus beau ! […] Elle avoue ses amants ; et elle les explique l’un après l’autre : Don Alphonse a été son premier amant, mais Cygneroi a été son premier amour ; puis elle a pris Lebonnard parce qu’elle était désespérée, et elle a pris lord Gamberfield, un Anglais un peu ridicule et pas jeune, parce que les goûts changent avec l’âge.

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