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386. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457

Freron, annoncent un Littérateur formé sur l’étude réfléchie des bons modeles, un Critique doué de l’esprit d’analyse, & d’une sagacité merveilleuse pour saisir les beautés & les défauts d’un Ouvrage ; un Ecrivain correct, zélé pour les vrais principes, & capable d’y ramener les esprits qui s’en écartent.

387. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »

Prenant le groupe des littérateurs qui ont été les plus récemment francisés, nous essayerons de distinguer la nature exacte de leur organisation mentale déduite de leurs écrits par une méthode d’analyse esthétique et psychologique que nous avons tenté d’exposer ailleurs.

388. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Lettre-préface à Henri Morf et Joseph Bédier » pp. -

Après un long détour, d’ailleurs nécessaire, nous en revenons à la sagesse des philosophes grecs ; l’analyse minutieuse n’a vu longtemps dans la diversité les choses qu’un vaste désordre et s’est divertie à étiqueter ces contradictions apparentes ; la synthèse retrouvera peu à peu l’ordre et le rythme, plus beaux encore dans l’effort humain que dans la marche des étoiles.

389. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Ne vous étonnez donc plus s’il s’y est complu à l’analyse de nos commotions physiques plutôt qu’à la peinture surannée des états d’âme. […] Un livre comme Chair ne se raisonne guère et s’analyse moins encore. […] Paul Adam pour y exercer ses dons d’analyse, son imagination et sa verve. […] Aucune thèse, aucune analyse, aucune intrigue, aucune documentation. […] Je n’en ferai pas ici l’analyse, car on n’analyse pas un livre de sentiments comme un traité de philosophie.

390. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Ponsard » pp. 301-305

Il a marqué pourtant sa préférence pour le drame généreux de Charlotte Corday, et dans l’analyse qu’il a donnée de cette scène politique effrayante entre Danton, Robespierre et Marat, il a fait voir, par le burin qu’il a appliqué à la définition des trois caractères ainsi mis en présence et en contraste, que la critique aussi est une puissance : l’auditoire s’est senti tressaillir à des accents vertueux et éloquents.

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