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245. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 326-344

Tant de difficultés n'effrayerent point Descartes ; il examine tous les tableaux de son imagination, & les compare avec les objets réels ; il descend dans l'intérieur de ses perceptions qu'il analyse…… Son entendement, peuplé auparavant d'opinions & d'idées, devient un désert immense **. […] On pourroit dire d'abord que c'est beaucoup pour une espece de Discours préliminaire ; mais on fait volontiers grace à cette exubérance de richesses, en faveur des jugemens, des analyses profondes, des justes critiques, des tableaux énergiques, de l'érudition choisie, & sur-tout du style moins maniéré & moins roide, qui regnent dans cette nouvelle Production.

246. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Antoine Campaux » pp. 301-314

Campaux a mis, avec beaucoup de tact, à part de tout, dans l’analyse qu’il fait du génie de son poète, cette fusion divinement humaine du rire et des larmes qui fait tomber des pleurs dans la coupe rose des lèvres souriantes, et passer à travers les épanouissements des rires le cruel fausset des sanglots. […] Et la suite de l’analyse qui commence ainsi, vaut le commencement.

247. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Valmiki »

Mais, pour en revenir au Ramayâna, l’analyse elle-même ne saurait en donner une juste idée. L’analyse, ce procédé européen qui mordrait sur l’acier, mais qui ne peut étreindre la vague fumée des inventions orientales, ne saurait comment saisir cette fuyante et incohérente composition.

248. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 378-379

Les analyses qu’il a faites des Discours dont il est l’Editeur, sont exactes, claires, précises, & très-propres à donner aux jeunes Orateurs Chrétiens, l’idée d’un plan bien concerté & bien rempli par l’enchaînement des preuves.

249. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »

Or, c’est là un fait qui se produit d’ordinaire quand une tendance s’analyse. […] La différence que nous allons signaler entre l’instinct et l’intelligence est celle que toute notre analyse tendait à dégager. […] Toutes nos analyses nous ramènent à cette conclusion. […] Elle nous donnera, à défaut d’une analyse réelle de l’objet, une traduction de cet objet en termes d’intelligence. […] De sorte qu’en dernière analyse l’homme serait la raison d’être de l’organisation entière de la vie sur notre planète.

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